Nom ❄ Cooper. Prénom(s) ❄ Teddy Zoey, son premier prénom, elle le doit à son père, qui ne voulait que des garçons. Sa sœur s'appelle Alexis, elle, elle a hérité de Teddy. Au final, elle s'en moque un peu, même si elle n'aime pas la raison de ce choix, elle aime son prénom, ce sont des prénoms mixtes après tout. Quant à son second prénom, sa mère n'a pas tenu tête à son mari pour le choix du premier prénom, mais le second, elle l'a choisi, comme si ça avait une quelconque importance. Surnom(s) ❄ Certains l'appellent Ted' ou Mini Cooper, sa meilleure amie l'appelle Zoey et c'est la seule à le faire, c'est quelque chose de privilégié entre elles. Le dernier en date est Teddy Bear donné par le gars qu'elle a rencontré dans l'avion qu'elle a pris pour Barrow. Selon lui, on avait envie de la prendre dans nos bras, tout comme un ours en peluche. Date et lieu de naissance ❄ Elle est née le vingt juin mil neuf cent quatre-vingt-douze à Miami, une ville qu'elle a fini par détester. Nationalité ❄ Elle est purement Américaine. Âge ❄ Elle a donc vingt ans. Activité ❄ Elle a arrêté ses études depuis environ six mois afin de faire des économies et partir loin de chez elle retrouver sa grande sœur. Maintenant que c'est chose faite, elle souhaite reprendre son cursus littéraire. Son rêve est de devenir professeur, soit chez les petits, soit carrément professeur de littérature en lycée ou université. Orientation sexuelle ❄ Elle pense qu'elle est hétérosexuelle, mais n'ayant jamais eu d'expériences avec les filles, elle ne saurait en être sûre à cent pour cent. Statut civil ❄ Elle a rompu avec son petit-ami en venant à Barrow. Elle a souhaité mettre toute sa vie à Miami derrière elle. Peut-être va t-il lui manquer mais elle a besoin d'avancer, de tourner la page. Quartier ❄ Elle habitera sans doute à Imikpuk Lake, chez Alexis. Caractère ❄ On peut voir deux facettes de sa personnalité, la Teddy joyeuse, populaire, ambitieuse, drôle, pleine de vie mais aussi têtue, rancunière, exigeante, perfectionniste et la Teddy réservée, enfermée dans ses bouquins, sans sourire, grave. Plus que tout, Teddy est une personne mature, et responsable.Groupe ❄ C'est l'hiver, les arbres sont en bois. Crédits ❄ tumblr (créateur inconnu).

Pseudo et/ou prénom ❄ Purple / Alison. Sexe ❄ J'ai encore vérifié, au cas où et je suis bien une fille. Âge ❄ Bientôt vingt-et-un (aa). Niveau ❄ Comment on peut se juger soi-même, it's too hard mais je fais environ 1.000 mots par rp en moyenne. Où as-tu trouvé le forum ? ❄ On m'en a parlé (: Bon d'accord, en vrai, j'y suis déjà mais faut pas le dire, c'est un secret ! Et comme le dit si bien la chanson "two can keep a secret if one of them is DEAD" :coeur: Bon, j'avoue tout, c'est Charlie qui m'a forcée. Franchement, elle abandonne Leslie, et elle me force à prendre un DC, quelle honte :boude1: Qu'en penses-tu ? ❄ J'en pense qu'il est beau, qu'il y a du violet au fond et que j'aime le violet alors je vous mets un bon 9/10. Souhaites-tu être parrainé ? ❄ Non, ça va aller, thanks (: Autre(s) compte(s) ❄ Maybe :perv1: Vous savez la brunette qui a abandonné son fiancé, qui s'est mariée, qui a une fille mais qui aime toujours son premier fiancé ? Ah et j'oubliais de préciser, la brunette qui m'a souhaitée la bienvenue pour faire genre ? Et ben, c'est moi :yh1: Scénario ou PI ? ❄ Scenario de Alexis S. Cooper.

« C’est votre guitare ? » Je venais à peine de m’installer à ma place, près du hublot comme je l’avais voulu, ne pouvais-je pas avoir un peu de tranquillité avant le décollage ? « Non, je l’ai volée. » Je l’avais dit sans même le regarder, je savais que c’était un homme au timbre de voix, c’était tout. « C’est pour ça que je m’en vais loin, je fuis. » D’ordinaire, j’étais plutôt quelqu’un d’ouverte, mais là, tout ce que je voulais, c’était décoller et arriver à Barrow pour retrouver ma grande sœur. C’était tout ce que je recherchais, tourner la page sur mon passé alors il était vrai que monter dans cet avion était pour moi un nouvel espoir. « En plus, elle a de l’humour. » J’avais enfin tourné la tête vers ledit homme. Peut-être un peu plus âgé que moi. Quoique, je ne pouvais en être vraiment sûre. En tout cas, il était vraiment pas mal. Il avait un air de Derek, mon ex petit-ami. J’avais quitté Derek juste avant de partir. Ça avait été sans doute la décision la plus dure que j’ai eue à prendre, nous étions bien ensemble mais j’avais vraiment besoin de tourner la page, de recommencer à zéro. Alors, c’était la seule chose qu’il y avait à faire selon moi. Tout quitter, y compris Derek. Et cet homme avait un air de mon ex, mais c’était sans doute parce que ce dernier me manquait que je voyais un air. « En plus de quoi ? » Cette fois, j’étais moins froide, moins sèche. Je lui avais même fait un sourire. Sourire qu’il m’avait rendu. « En plus de votre beauté, bien sûr. » Bien sûr, j’aurais dû m’en douter. La réponse était si évidente. J’avais baissé la tête en riant légèrement. En le regardant de nouveau, il s’était assis sur son siège, à côté du mien, et me tendait la main. « Je m’appelle Ezra. » Après une seconde d’hésitation, je lui pris la main. Elle était chaude, son contact m’avait donné un léger frisson mais je ne laissais rien paraître. « Teddy. » Voilà, j’avais retrouvé la Teddy habituelle, aimant faire de nouvelles rencontres, sympathique. « Teddy Bear. » Je sentis un de mes sourcils s’arquer. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il entendait par là. « Pardon ? » Il avait souri de nouveau, un joli sourire. Le genre de sourire qui me faisait craquer. « Ça vous va bien, quand on vous voit, on a envie de vous prendre dans nos bras… comme les ours en peluche. » Cela me faisait penser à mon doudou d’enfance, il était comme une sorte de consolation pour moi, surtout après qu’Alexis soit partie de la maison. Je retrouvais Elliott –c’était ainsi que j’avais appelé mon nounours- et je le serrais dans mes bras, comme si je voulais qu’il rende mes bleus moins douloureux, qu’il rende ma peine moins présente, qu’il me fasse voyager loin de Miami, loin de chez mes parents. Je n’avais rien répondu, perdue dans mes pensées. « Teddy, c’est pas commun pour une fille. » Il était vraiment bavard, et aussi vraiment curieux. « Vous comptez faire la conversation tout le trajet ? » Il sourit encore. J’avais envie de lui demander d’arrêter de sourire, d’arrêter de me regarder avec ses magnifiques yeux. Mais je ne pouvais pas. Il s’approcha légèrement de moi comme si il voulait me dire un secret, et il chuchota presque. « J’ai peur de l’avion, parler est la seule chose qui me calme. » Je ne savais pas si ce qu’il disait était vrai. C’était possible mais son sourire ne m’aidait pas à savoir si il était sincère ou non. J’avais l’impression qu’il disait surtout cela parce qu’il avait senti, qu’à l’inverse, je n’étais vraiment pas rassurée. C’était la première fois que je prenais l’avion alors j’angoissais un peu. Pourtant, je m’étais à peine rendue compte que nous avions décollés. La conversation avec un inconnu, ça fonctionnait plutôt bien. C’était sans doute la raison qui avait l’avait poussé à continuer. « Le fait est que ce n’est pas commun, avouez. » Le fait était qu’il avait raison mais je ne savais pas si j’avais envie de lui raconter les raisons de mon prénom. Ce n’était franchement pas une bonne histoire à raconter. Ça pourrait même limite passer pour une histoire drôle. « Si vous saviez » J’avais lancé cela comme ça, espérant sans doute qu’il ne veuille pas en savoir plus. Mais, bien sûr, c’était mal le juger. « J’ai tout le temps » Effectivement, nous avions le temps puisque quelques heures nous séparaient de l’atterrissage en Alaska. Je soupirais avant de répondre. « Mon père voulait des garçons, il a eu deux filles. » Je scrutais son visage, et il se fit plus grave, légèrement en tout cas. Il ne s’attendait pas à cela. « Oh » Je ne pus m’empêcher de rire face à cette réaction. Ce n’était qu’un prénom après tout, et je le portais plutôt bien au final. « Et votre sœur s’appelle ? » Ezra voulait sans doute savoir à quel point notre père était fou. « Alexis » Je ne savais pas dire ce que l’expression signifiait vraiment, si il était désolé pour moi ou simplement qu’il n’avait jamais entendu pareille histoire, et que, comme je le disais, il pensait que ça ressemblait à une histoire drôle. « Et vous jouez depuis longtemps ? » Sa question me surprit, et ma réponse fut immédiate. « Quoi ? » Il sourit. « La guitare. » dit-il en me la montrant. « Oh ! » L’art de passer du coq à l’âne. Il avait sans doute vu que ça m’avait gênée de parler de mon père alors il avait préféré changer de sujet. Je lui en étais quelque peu reconnaissante. « Oui, j’adore ça, c’était une passion commune avec ma sœur. » Je le vis tilter au mot ‘était’ alors avant qu’il ne me pose la question, j’avais préfère m’expliquer de suite. « Elle a fini par fuir la maison jusque Barrow, et je me suis retrouvée à jouer seule. » J’avais tenté un sourire, qui, j’en étais sûre, était totalement faux et forcé. Mais, il n’avait rien dit et il avait souri, lui aussi, comme pour me dire qu’il comprenait. Mon regard se posa alors sur mon bras, un bleu immense de la forme d’une main dépassait de la manche de mon pull, je me dépêchais de le recouvrir. « Trop tard. » Je le regardais, ses yeux fixaient l’endroit exact où le bleu apparaissait. « Ça arrive de se cogner. » dis-je d’un ton plutôt sec. Je n’avais pas envie de parler de ça avec un inconnu. J’avais déjà parlé dix secondes de mon père, cela m’avait suffi. Déjà au lycée, peu de gens savait pour tout ça. Idem à l’université. Les gens qui savaient pouvaient se compter sur les doigts de mes deux mains, il y avait entre autres Sara, ma meilleure amie –et j’avais beau avoir rompu avec Derek pour tourner définitivement la page, il avait été hors de question que je perde contact avec Sara-, il y avait Maxyne aussi. Derek bien sûr. Lorsque j’étais à l’école, je préférais faire comme si de rien n’était, je préférais être la Teddy que tout le monde aimait. Si j’avais voulu en parler à un inconnu, je serais allée voir un psy. « Dans ce cas, vous ne l’auriez pas caché si rapidement, et avec cet air effrayé. » Un air effrayé ? Peut-être… Je ne savais pas, ce bleu était la dernière œuvre de mon père, je venais de dire que je partais, je voulais emmener ma mère avec moi alors il m’avait empoignée par le bras violemment, il avait serré pour être sûr que je ne bouge. Mais il n’avait pas besoin, chaque fois qu’il me touchait, c’était comme si j’étais paralysée et que je ne pouvais plus jouer. Il m’avait interdit de partir, il m’avait menacée. Quelques heures plus tard, je claquais définitivement la porte. Sans ma mère, et avec de nouvelles marques. C’était fini. « Petit-ami ou papa ? » Je ne répondis rien. Derek n’aurait jamais pu lever la main sur moi, il était si gentil. Souvent, lorsque nous étions seuls chez lui, sur son lit, lorsque j’étais installée sur le dos, il passait le doigt délicatement sur mes bleus. Je me mis à penser qu’Ezra était le genre de gars à faire cela aussi. Parfois, il me disait de venir chez lui. Mais, il n’en était pas question, ça n’aurait pas empêché mon père de venir me chercher. Je voulais m’enfuir loin, très loin de lui. Je le devais. « Je pencherais pour le papa chéri. » J’avais senti l’ironie dans son ton, surtout quand il avait prononcé le dernier mot. A présent, je fixais le siège devant moi, je n’osais pas le regarder, je partais pour tourner la page sur tout ça. En parler avait toujours été difficile. Que ce soit Sara ou Derek, ils avaient toujours essayé de ne pas aborder le sujet, ils savaient à quel point ça me faisait mal, ils savaient que lorsque je partais de chez moi, je faisais comme si tout cela n’existait pas, que j’étais une autre Teddy. « Je pencherais pour ça ne vous regarde pas. » Je le savais, ma réaction prouvait qu’il avait raison, mais je n’avais pas pu m’en empêcher. Je ne pouvais pas en parler, je ne voulais pas surtout. « Touché. » Il se croyait malin en plus. Quelques secondes auparavant, je le trouvais sympathique. A présent, je le trouvais intrusif et beaucoup trop curieux. Il voulait parler soi-disant pour le calmer de sa peur de l’avion, il pouvait parler de n’importe quoi d’autre que de mes bleus. Ne pouvions-nous pas parler de nouveau de la guitare ? « Je comprends. » avait-il fini par lâcher face à mon silence. Son ton avait une pointe de tristesse mais je n’y fis pas de suite attention, je me tournais vivement vers lui. « Ah oui ? Vous aussi, vous avez un prénom de fille alors que vous êtes un garçon, et votre père vous bat à cause de ça. » Il avait l’air abasourdi par ce que je venais de dire. Il donnait l’impression que je l’avais insulté, ou même giflé. Je l’admets, j’avais été un peu impulsive sur ce coup-là mais il m’avait cherchée, non ? « Non, pas exactement. » Je me rassis au fond de mon siège, et fixa de nouveau face à moi. « Alors, vous ne comprenez pas. » Mon ton était redevenu normal, mais il dénotait une pointe de souffrance. Toute mon enfance, je l’avais passée sous les coups de mon père, tout était prétexte à nous frapper ma sœur et moi. Et notre mère ne faisait rien pour nous défendre. Non, pire que ça, elle lui trouvait des excuses. Je lui en voulais pour ça, elle aurait dû nous défendre, nous étions ses enfants, ses filles. Toute mon enfance, quand je rentrais de l’école, je m’enfermais dans ma chambre et je m’enfermais dans mes bouquins. Au début, Alexis était là, elle me défendait, elle préférait prendre les coups plutôt que ce soit moi qui les prenne, elle me protégeait. Et puis, elle était partie. Il ne lui restait plus que moi à frapper. « Ma mère est morte quand j’avais cinq ans, elle était malade, et me mettre au monde l’a affaiblie encore plus. Plus que lorsqu’elle a eu mon frère. Mon père m’en a tenu responsable, j’étais un minable pour lui. Je n’étais jamais assez bien, assez intelligent, alors il devait sans doute penser que ses coups de poing me motiverait à m’améliorer. Il voulait que je prenne exemple sur mon frère. C’était ce que je faisais pourtant… » Sa phrase resta en suspens. Je tournais la tête vers lui. Soudain, je me sentis proche de lui. Je me sentis triste pour lui, et sans même y réfléchir, j’avais attrapé sa main. « J’suis désolée… d’avoir réagi comme ça. » Ses yeux étaient posés sur moi mais je n’étais pas sûre qu’il me regardait vraiment. « Vous ne pouviez pas savoir. » Effectivement, je ne pouvais pas savoir, mais j’étais dans la même situation que lui, j’étais la même personne, cachant toutes ses souffrances lorsqu’elle passait la porte de chez elle alors je devais savoir qu’une personne joyeuse, souriante, pleine de vie pouvait cacher un tel secret, un tel mal. Pourtant, j’avais réagi comme une conne, comme si j’avais le monopole de la souffrance. « J’ai envie de devenir prof’. » Cela pouvait sembler sortir de nulle part mais ce n’était pas le cas. « Quand je rentrais chez moi, je restais le plus possible dans ma chambre, je m’enfermais dans les bouquins, ça m’a donné le goût des études je pense, j’ai envie d’être prof’. » Il avait eu un bref sourire. « Je suis sûr que vous ferez une excellente prof. Accrochez-vous à votre rêve. » Puisque, depuis le décollage, c’était toujours lui posait les questions, j’allais inverser la tendance. « Et vous ? Quel est votre rêve ? » Son regard s’était fait vague, il réfléchissait. J’en avais l’impression en tout cas. « Me rendre à Barrow, commencer une nouvelle vie. Ce que j’y ferais, j’en sais trop rien mais je veux reprendre à zéro. » Apparemment, nous voulions les mêmes choses. Reprendre à zéro. La curiosité était contagieuse, je voulais en savoir plus sur lui. « Pourquoi l’Alaska ? » Ce n’était pas la destination dont tout le monde rêvait après tout, il était légitime que je me pose la question. J’avais une bonne raison d’aller là-bas, lui aussi. Peut-être. « Ma mère est originaire de Barrow, je me souviens qu’elle m’avait dit un jour en mer berçant que Barrow était son havre de paix. C’est un des derniers souvenirs que j’ai d’elle. Je veux voir ce havre de paix par moi-même. Et vous ? » Il était également légitime de me retourner la question. « Pour y retrouver ma sœur. Elle est partie quand j’avais huit ans, je ne l’ai revue qu’une seule fois depuis, quand elle est venue faire signer ses papiers d’émancipation. Puis plus rien. J’ai retrouvé sa trace il y a un peu plus de six mois. Alors, j’ai arrêté la fac’ pour travailler et me payer ce voyage. » En fait, ce n’était pas vraiment exact, je l’avais revue une seconde fois par la suite. J’étais en dernière année de lycée. Je ne m’intéressais pas à l’actualité et pourtant, un jour, j’ai regardé la une des journaux sur le chemin du lycée. Ce visage, c’était ma sœur, je l’aurais reconnue entre mil. Je l’avais pris, j’avais lu tout l’article la concernant. Une sombre affaire. Mais elle était là, je savais où elle habitait. J’y étais allée, plusieurs fois, mais il y avait toujours des journalistes. Durant deux années, j’y étais allée et puis, enfin, je l’avais aperçue, accompagnée de garde du corps. Je n’avais jamais rien dit à mes parents. Je n’avais même pas eu la force de quitter ma mère lors de mon passage à l’université, j’étais restée avec elle et avais continué de subir les coups. « Et me voilà. » Oui, me voilà dans un avion direction Barrow, avec ma guitare et quelques affaires dans un sac à dos. J’étais épuisée mais heureuse d’avoir quitté Miami. Enfin. « Atterrissage imminent, veuillez rester à vos places et attacher vos ceintures. » Déjà ? Je devais sans doute avoir l’air surpris car Ezra rit légèrement. « Vous voyez, j’avais raison, parler est la seule chose qui calme. » Effectivement, durant tout le trajet, je n’avais pas eu peur. Et j’avais été, je l’avouais, en bonne compagnie. Nous étions alors descendus de l’avion. « Bienvenue dans votre nouvelle vie ! » Découverte de l’environnement. Il faisait froid, c’était le moins que l’on pouvait dire. Et, je le savais pour m’être renseignée, mais il faisait nuit également. Je me sentais bien. « A vous aussi. » Rapidement, je le vis prendre un papier, noter quelque chose dessus et il me le tendit avec un sourire. « Appelles moi. » Puis, il partit, sans se retourner. Papier dans la main, je le regardais s’en aller. Je souris.