"L'archet sur les cordes glisse et caresse, esquissant la lente mélopée du silence – ce silence qui use et qui épuise, ce silence plus lourd que bien des paroles.
Oh Poppy, toi la vie et l'énergie, dis-moi, pourquoi ces larmes qui glissent une à une au ras de tes cils, pourquoi ce flot qui hurle ta détresse et ta peine dans la solitude.
Pourquoi Poppy, pourquoi la peur et la rage, pourquoi le brasier dévorant du manque qui te dévore le ventre, pourquoi pleures-tu tellement l'absence qui crucifie ton cœur un peu plus chaque jour ?
Je vois tes ailes qui se heurtent aux barreaux, je vois ta cage et c'est toi l'oiseau.
Étends tes ailes, hirondelle – le monde est en deuil mais le soleil se lève. "
La colère, la haine la rage, tous ces sentiments se bousculent en elle, elle ne saurait les retenir tellement ils sont intenses. Ses larmes coulent, ses sourires n’existent plus, ses yeux ne reflètent que la tristesse, ses paroles n’expriment que la rancœur. Mais, au fond, n’est-ce pas mieux que de ne plus rien ressentir du tout ? Le manque lui serre le cœur un peu plus chaque jour. Réussira-t-elle à s’en sortir, à survivre, à se relever de cette perte ? Elle aimait. Oh, pour aimer, Poppy aimait. Plus qu’elle n’avait jamais aimé. A présent, il ne lui restait rien, il ne lui restait qu’un souvenir. Un souvenir… Elle en voulait plus. Tellement plus. Elle voulait un avenir. Elle n’en a plus. Elle n’en veut plus. Tout est fini. Non, ça n’allait pas aller. Plus rien n’irait. Jamais.


‘Tu es mon inspiration’, c’est ce que tu m’as dit un jour, alors que tu étais en train de faire usage de ta plume. De ta sublime plume. C’est à cet instant que j’ai su : je voulais passer ma vie à être ton inspiration. Je vais maintenant te prouver que tu es également la mienne. Je pourrais écrire des pages et des pages sur la femme que tu es, Poppy. Belle. Sociable. Intelligente. Magnifique, tout simplement. Je t’aime parce que tu fronces les sourcils quand tu cherches l’inspiration pour écrire. Je t’aime parce que ta façon de sourire lorsque tu me regardes, les yeux remplis d’amour, me montre à quel point je suis chanceux d’être à tes côtés. Tu es sans aucun doute la femme la plus capricieuse que je connaisse, tu as cette impression que tu dois tout avoir, et tout de suite. Ça peut me mettre hors de moi, comme ça peut me rendre encore plus amoureux. Tu ne l’avoueras jamais mais je sais que, lorsque tu es seule, tu allumes la musique et tu danses et chantes comme une folle, parce que tu as besoin d’extérioriser ce que tu as en toi autrement que par tes écrits. Tu es une femme de caractère, peut-être parfois un peu rancunière, peut-être parfois un peu trop impulsive. Tu finis toujours par me pardonner mes fautes, parce que tu es droite et loyale. Aimante et passionnée. Lorsque tu me regardes, je sais que je suis le seul qui compte à tes yeux, je me sens important. Et, saches que tu l’es tout autant à mes yeux. Tu te caches derrière tes sourires et ta gentillesse. Je t’en supplie, ne laisse jamais la flamme qui est en toi s’éteindre, quelle qu’en soit la raison. Même si tu as le cœur brisé, ne laisse jamais le pétillement quitter tes yeux. Tout le monde devrait pouvoir découvrir la femme fantastique que tu es… Même si tu as peur des pigeons. Je t’aime. Toujours et pour toujours.

Malheureusement, la flamme s'est éteinte. Espérons qu'un jour, elle se ravive, que la personne triste et en colère ne le soit pas toujours, malgré un monde autour d'elle qui s'effondre. Poppy n'est plus la même, elle n'existe plus...


Née fille unique, très choyée par ses parents. Père médicomage, mère sans emploi, auteur de littérature pour enfants (?). XXX apprend à lire tôt, assez précoce, très curieuse du monde qui l'entoure. A Poudlard, Serdaigle (4 ans avant Adélaïde : son tuteur ? A voir). Élève brillante, discrète, sans histoires, aime bien les commérages et les affaires de couple des autres, mais sans méchanceté. Après son diplôme, étudie en sciences sociales à l'université de Londres (ou DT ou BB si tu veux des liens ailleurs baby). Diplômée à 22 ans (5 ans d'études), exerce comme conseillère conjugale pour sorciers. 6 ans plus tard, recrutée par Adélaïde pour son agence matrimoniale.
Caractère : assez capricieuse et gâtée, sociable, curieuse, intelligente, un peu rancunière, tempérament emporté, mais sérieuse et rigoureuse. Un peu fofolle quand personne ne la voit. Un talent pour l'écriture. Phobie des canards (parce que j'ai envie) ou des pigeons (parce que c'est drôle). Douée pour former les couples des autres mais malchanceuse en amour.

Est allergique au lait Ϟ Est une battante Ϟ Dira toujours ce qu'elle pense quitte à blesser Ϟ Arrive à enfouir ses sentiments au plus profond d'elle Ϟ Sait manier sa baguette à la perfection Ϟ Prend soin d'elle et est féminine Ϟ Est fière de son métier, même si, ces derniers temps, elle trouve très ironique le fait de conseiller les autres sur leur couple alors que le sien s'est terminé tragiquement Ϟ Écoute des chansons tristes lorsqu'elle est triste Ϟ Prend toujours un verre de jus de citrouille le matin Ϟ Il lui arrive parfois de parler beaucoup, et parfois à tort et à travers Ϟ N'avouera jamais vraiment qu'elle a peur des pigeons Ϟ Elle écrit pratiquement depuis qu'elle a appris à écrire, et a écrit pas mal de nouvelles dont une qui a été publié dans un petit journal sous un autre nom et qui avait été vivement critiquée alors elle n'a jamais avoué que c'était d'elle Ϟ Son patronus est un chat, car elle a toujours voulu en avoir un mais elle est allergique aux poils de chats Ϟ ...

Ne dites pas que la vie est plus facile pour les sorciers comme moi. Ne dites jamais ça, vous risqueriez de vous confronter à une tempête. Ne dites pas qu'il est plus simple d'être moi. Tout ça, c'est faux, ce n'est qu'un tissu de mensonge. La vie n'est pas plus facile pour l'un ou l'autre. Jusqu'ici, j'étais de ceux qui croyais que ma vie était facile. Après, j'avais eu tout ce qu'une petite fille pouvait rêver. J'étais aimée, choyée. Mon père, un médicomage réputé, me portait aux cieux. Quant à ma mère, elle me lisait les livres qu'elle écrivait pour les petites filles comme moi, les petites filles qui avaient besoin de rêver. Sa voix était pour moi une mélodie, elle avait une façon de conter ses histoires qui aurait transporté ailleurs quiconque l'entendait. C'était sans doute ce qui m'avait donné le goût de l'écriture. Je voulais, moi aussi, écrire des histoires pour qu'une voix aussi merveilleuse que ma mère les content à son propre enfant. Pourquoi pas moi, un jour ? J'avais bien le droit, moi aussi, d'avoir un bout de chou qui me regardait comme une des sept merveilles du monde. Car, oui, c'était ainsi que je voyais mes parents. Comme les personnes les plus merveilleuses qui soient. J'usais de mes charmes de gamine avec eux, à dire vrai, j'étais sans doute la plus redoutable et la plus capricieuse des gamines de mon âge.