BAZAR PURPLE ™
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 COSMIC LOVERS Ҩ Dylan Emerson McGarrett

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MessageSujet: COSMIC LOVERS Ҩ Dylan Emerson McGarrett   COSMIC LOVERS Ҩ Dylan Emerson McGarrett Icon_minitimeMer 26 Juin - 7:58



Dylan Emerson McGarrett
+ “When the heart speaks, the mind finds it indecent to object.”



NOM(S) ~ McGarrett, c'est le nom de son père. D'origine Irlandaise, c'est d'ailleurs à peu près tout ce qu'elle sait de son père. PRÉNOM(S) ~ Son premier prénom est Dylan et son second prénom est Emerson. Deux prénoms masculins pour une fille. Choisis par ses parents, ses prénoms lui conviennent très bien. ÂGE ~ Elle va sur ses vingt-huit ans.
DATE DE NAISSANCE ~ Elle est née le vingt avril mil neuf cent quatre-vingt-six. LIEU DE NAISSANCE ~ Elle est née à La Nouvelle Orléans, Louisiane, USA. Elle est donc typiquement Américaine. ORIENTATION SEXUELLE ~ Elle n'a jamais eu d'aventures lesbiennes, mais elle n'a jamais été attiré par les femmes, elle est donc purement hétérosexuelle. STATUT CIVIL ~ Elle est veuve depuis cinq années déjà, mais son cœur est pris depuis encore plus longtemps par quelqu'un qui n'est pas son défunt mari. PROFESSION ~ Après des études de lettres dans le but de suivre les traces de sa mère (traces que cette dernière lui avait tellement bien tracées qu'elle n'avait pas vraiment le choix que de les suivre) et de reprendre la maison d'édition familiale. Elle a fini ses études il y a cinq ans déjà, elle vient de passer éditrice après avoir été éditrice junior durant les premières années. CRÉDITS ~ écrire ici. AVATAR ~ écrire ici. GROUPE ~ Elle fait partie du groupe "give your heart a break". ASPIRATION ~ Elle est veuve mais néanmoins son aspiration est de récupérer l'homme qu'elle aime véritablement, récupérer sa confiance.
elle adore les cookies ▷ elle porte des lunettes, pour lire par exemple ▷ elle peut être très blessante et froide quand elle le veut ▷ elle est obligée de prendre des médicaments matin et soir à cause de sa cardiomyopathie ▷ elle est tellement ambitieuse que, même si elle ne sait pas si elle veut toujours succéder à sa mère, elle fera tout pour ▷ elle a adopté une petite chienne husky qu'elle a appelé India ▷ elle n'avait pas réalisé qu'elle voulait être maman avant de faire sa fausse couche ▷ elle ne répond que très rarement au téléphone, ce n'est pas rare qu'elle le laisse traîner dans un coin d'ailleurs ▷ elle a horreur des films à l'eau de rose, préférant de loin les films d'action ou même les films qui font peur ▷ elle parle quelques mots de Français ▷ au naturel, elle a les cheveux légèrement bouclés mais, le plus souvent, elle les lisse ▷ ...
◊ depuis combien de temps habites-tu ici? La Nouvelle Orléans, j’y étais née. J’y avais grandi, j’y avais vécu tous mes malheurs. La famille Monroe était connue de tous ici, et, honnêtement, je ne savais pas si c’était une chance. Je n’y étais jamais partie avant le décès de Sean, parce que ma mère n’avait pas le temps pour partir en vacances, elle devait s’occuper de la maison d’édition familiale. J’étais partie pour la première fois il y a cinq années de cela, après l’enterrement de Sean. Cette ville m’étouffait. Mais, comme vous voyez, j’y étais revenue, il y avait trois ans maintenant. Finalement, tout me ramenait toujours à La Nouvelle Orléans. Tout. Plus particulièrement Louis et le fait que je ne laisserais pas ma peste de demi-sœur me voler mon héritage.
◊ que t'inspire l'amour? C’était drôle comme question, vous ne trouvez pas ? J’avais connu deux sortes d’amour. L’un était l’amour pur, l’amour platonique, l’amour amical. Je l’avais connu avec l’homme que j’avais épousé, Sean. Malheureusement, cet homme s’était éteint il y a cinq ans. C’était un homme bon, bien qu’il se souciait plus de sa carrière que de sa femme. Quoi qu’il en soit, nous étions d’accord sur une chose : nous n’étions pas fous amoureux, nous étions les meilleurs amis du monde. Notre mariage n’avait été que mascarade, à cause de ma maladie. L’autre était l’amour passionné, l’amour fusionnel, l’amour qui n’a jamais fini de grandir. Je l’avais connu avec le meilleur ami de mon défunt mari, Louis. C’était un amour qui jamais ne pourrait s’éteindre. J’étais enceinte de lui et puis j’avais perdu le bébé en même temps que j’avais perdu mon mari. Je ne lui avais jamais dit, j’étais simplement partie. à présent, j’étais revenue et notre amour, en tout cas, mon amour pour lui était intact. Il était celui qui faisait battre mon cœur, celui qui me donnait l’impression d’avoir des papillons dans le ventre, celui qui me donnait l’impression d’être la plus belle, forte, et plus que tout me donnait l’impression de ne pas être malade. Voilà ce que m’inspirait l’amour ; il m’inspirait Louis.
◊ as-tu déjà été déçu en amour? On ne pouvait pas dire que j’ai été déçue par l’amour. C’était plutôt moi qui m’avais déçue. J’avais fait le mauvais choix. Pourtant, au début, je voulais aller contre ma mère, je voulais dire non à Sean et dire oui à Louis. Mais mon énième malaise m’avait fait peur, quand mon médecin m’avait dit que j’avais absolument besoin d’une transplantation, j’avais vraiment eu très peur. Alors, j’avais dit oui à Sean, pensant, comme ma mère, que me marier avec quelqu’un dont la famille était encore plus riche que la mienne allait tout arranger. Ce n’était que des foutaises ! Regardez-moi, j’attendais toujours ma greffe. La déception, je ne l’avais pas connue à cause de l’amour, mais à cause de moi, j’étais passé à côté de celui que j’aimais vraiment. Aujourd’hui, je ne savais pas si notre relation pouvait se reconstruire totalement.
◊ quelqu'un drague devant toi, ton/ta petit(e) ami(e) (ou bien, quelqu'un que tu aimes), comment réagis-tu? Je n’avais jamais été tellement du genre jalouse. Disons que je ne pouvais pas me permettre d’être jalouse de quelqu’un qui s’approchait de Louis alors que j’étais moi-même avec quelqu’un d’autre que lui. Cependant, je devais avouer, non sans mal, que j’avais beaucoup de mal avec quiconque s’approchait de celui que j’aimais. Oui, je pouvais être violente, enfin si on me cherchait. Croyez-moi, si je voyais Sasha s’approcher de trop près de Louis maintenant que je savais qu’elle m’avait volé mon mari, je ne pourrais sans doute pas rester calme. C’était compréhensible, n’est-ce pas ?


PSEUDO + PRÉNOM ~ Je m'appelle Alison et j'utilise comme pseudo Purple. ÂGE ~ J'ai vingt-et-un ans depuis quelques jours. PAYS ~ J'habite en France (:.   FRÉQUENCE DE CONNEXION ~ A peu près tous les jours, enfin pas trop le week-end parce que dans mon vocabulaire week-end = j'vais chez mon amoureux :bril: . COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM? ~ Hum, je ne me souviens plus, il était dans mes favoris, je lorgne dessus depuis un moment, y avait même quelques scenarii qui me plaisait et puis me voilà qui débarque avec Dylan (et Louis aussi :hysteri: ). TU LE TROUVES COMMENT? ~ Je le trouve magnifique de version en version et j'espère que Louis et moi serons bien accueillis parce que après la claque qu'on vient de se prendre sur un autre forum, on aimerait être bien accueillis :lèche: . ES-TU UN SCÉNARIO? ~ Non, je suis un personnage inventé UN DERNIER MOT, JEUNE PADAWAN? ~ Je suis certaine que vous allez aimer le Dylouis (oui, oui, Dylan/Louis :siffle: ) :keur:
Code:
<cp>nom de la célébrité</cp> ◊ <pseudo>dylan e. mcgarrett</pseudo>

cosmic lovers + all rights reserved



~ once upon a time, my story...
« Dylan, ton père m’a quittée pour une autre. Il est tombé amoureux d’une autre pendant que j’étais enceinte de toi. Quand je suis rentrée, il était parti, et je n’ai rien pu faire. » Ma première déception. Mon père était parti quand j’avais trois ans, et j’avais grandi en pensant que c’était forcément la faute de ma mère. Finalement, non, ce n’était pas sa faute. De toute façon, ma mère s’en moquait pas mal, la grande Emily Monroe n’avait besoin de personne. Tout le monde connaissait les Monroe, tout le monde connaissait leur maison d’édition, présente depuis des générations. Je suivrais ses traces, quoi qu’il arrive. Elle me poussait tellement. Je devais toujours être la meilleure, je devais atteindre les sommets parce que « oui, ma fille, tu reprendras la maison d’édition plus tard. Tu te dois d’être à la hauteur. » Et comme une imbécile, je faisais tout mon possible pour être à la hauteur. Pour avoir l’impression ne serait-ce qu’un peu que ma mère était fière de moi. Parfois, je pouvais lire une lueur de fierté. Mais cette lueur s’était définitivement éteinte quand j’avais quatorze ans. Un simple malaise au collège et c’était la fin. « Comment tu te sens, Dylan ? » Comment je me sentais ? Bonne question… « Endormie » C’était la première chose qui m’était venue à l’esprit. La vérité était que j’étais malade, on m’avait diagnostiqué une cardiomyopathie hypertrophique. C’était grave. Le regard de ma mère changea complètement. C’était rien à côté du fait que je devais prendre des médicaments. Elle me regardait comme une étrangère, d’un seul coup, je n’étais plus sa fille. Plus digne de reprendre « Monroe’s ». Pour combler ce regard, j’ai commencé à m’entourer de gens que je ne connaissais pas vraiment mais qui me donnaient l’illusion d’avoir des amis. Le coup de grâce était survenu deux ans plus tard, j’avais seize ans. Je rentrais du lycée et une fille était installée sur notre canapé.  « C’est ta sœur, enfin demi-sœur, elle vivra avec nous à présent. » Et là, c’était sorti tout seul. « Pardon ? » Je ne comprenais plus rien. Ma demi-sœur ? Elle n’avait qu’un an de moins que moi. Sasha, qu’elle s’appelait. C’était sans doute ça qui me faisait dire que nous avions bien le même père, elle comme moi avions des prénoms très masculins. Ses parents, dont mon père donc, étaient morts d’un accident de voiture. Elle n’avait plus de famille. Mais, elle n’avait pas à s’inquiéter, ma mère l’avait immédiatement considéré comme sa fille. Elle la regardait comme elle me regardait auparavant : comme l’héritière de la maison d’édition familiale. Elle ne faisait pas partie de la famille ! Elle n’était pas une Monroe. Sasha n’hésitait pas à se servir de ma maladie pour me prouver qu’elle était supérieure. A dire vrai, je n’étais même plus sûre de vouloir hériter de tout ça. Heureusement, il y avait Sean et Louis. « Sean McGarrett » Je lui avais souri. « Dylan Monroe ». Et puis il m’avait présenté Louis, son meilleur ami depuis l’enfance. Ils étaient totalement opposés et pourtant leur lien ne s’était jamais brisé. Sean était comme moi, riche, ambitieux, destiné à reprendre le cabinet d’avocat de son père. Louis, lui, vivait au jour le jour, il ne savait pas vraiment ce qu’il voulait faire de sa vie. Et sans m’en rendre compte, les deux me plaisaient. « Ça te dit qu’on sorte un soir ? » Sean s’était lancé le premier. J’avais tellement espéré que ce serait Louis. Mais non, alors j’avais accepté la proposition de Sean. C’en était suivi un puis deux puis trois rendez-vous. J’étais en train de tomber amoureuse de lui. Le problème, c’était que dans le même temps, je tombais amoureuse de Louis et l’amour que j’avais pour Louis me retournait l’estomac tellement il était fort. Je n’avais jamais ressenti ça. Il aurait été si simple de dire la vérité mais non… J’étais restée avec Sean. Je me suis mise à les aimer de façon différente. Je n’avais que dix-huit ans, j’étais trop jeune pour comprendre ce que cela signifiait. En sortant du lycée, j’ai entamé des études de lettres, comme c’était prévu. Et puis, un an plus tard. « Je veux passer ma vie avec toi, Dylan. Épouses-moi » Vous dire que je m’attendais à ça serait un mensonge. Je venais d’avoir dix-neuf ans, ça faisait presque deux ans que nous étions ensemble mais… me marier ? Non, ça n’était pas dans mes plans… Pas le moins du monde. « J’ai besoin de réfléchir » Voilà ce que je lui avais dit, et il était tellement gentil qu’il avait accepté. Évidemment, ma mère me poussait à accepter. « Penses à ton avenir, Dylan. A ton cœur… » Tu parles, elle entendait par là « penses à son argent ». Nous avions peut-être de l’argent mais pas assez pour me payer le meilleur chirurgien au monde et pour me faire passer première sur la liste d’attente pour la greffe de cœur. « Je t’aime Dylan. Tu peux pas l’épouser » ça, c’était Louis. Il avait décidé ce moment pour me dire ce qu’il ressentait. J’aurais dû me sentir coupable et pourtant je me sentais si légère lorsqu’il me l’a avoué. J’avais l’impression que tout ce qui était autour de nous n’existait plus et qu’il ne restait que nous deux. Encore une fois, j’avais tort. Je m’en suis rendue compte quand ma mère nous a surpris ce jour-là à nous embrasser dans ma chambre. Ce baiser m’avait donné des frissons dans tout le corps et ma mère avait tout gâché. J’avais tenté de l’éviter mais elle était entrée dans ma chambre, s’était assise sur mon lit et m’avait lancé « Écoutes, Sean est quelqu'un de bien. Te marier avec lui est la meilleure chose qui puisse t'arriver. » Je n’en avais pas cru mes oreilles. Sa voix était ferme, comme si elle me donnait un ordre. « Et si j’en avais pas envie ? Si j’en aimais un autre ? Tu te fous vraiment de savoir si je suis heureuse ou pas hein ? » J’étais assise à mon bureau, travaillant sur un devoir et je n’avais même pas pris la peine de me retourner pour la regarder. « Ne me parles pas de Louis, s'il te plaît ! Il n'est pas pour toi, je le sais. » C’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Je m’étais retournée et lui avais fait face. « Tu ne comprends rien ! Ça n’a rien à voir avec Louis. » Mentir était le seul moyen que j’avais trouvé pour protéger Louis, je ne voulais pas qu’il lui arrive des ennuis. Mais ma mère avait continué « Bien sûr que si, tout a à voir avec ce bon à rien. Sean t’apportera le confort dont tu as besoin, il sera là pour ta maladie. » Ma maladie ? Comme si elle en avait quelque chose à faire de ma maladie. « Depuis quand tu te soucies de ma maladie ? » Cette fois, je criais presque alors ma mère s’était levée. J’étais prête à ce qu’elle crie aussi mais elle n’en fit rien. Elle se contenta de répliquer d’un ton sec « Ne fais pas l'enfant ! Tu accepteras cette demande en mariage ! Et je ne veux plus que tu revois ce Louis, est-ce que c'est clair, ma fille ? » Soudain, cette ville m’étouffait. Je voulais fuir, tourner la page sur tout ça. Et puis, j’avais eu un énième malaise. Plus grave cette fois-ci. Il fallait que je me fasse transplanter. Mais bon, comme je le disais, j’étais loin derrière et une telle opération fait des dégâts, financièrement parlant. Alors j’avais dit oui. J’allais épouser Sean. Je m’étais presque convaincu que je le voulais vraiment. J’avais vingt-et-un ans depuis un mois lorsque j’ai épousé Sean. Tout s’était fait dans les règles de l’art, j’avais ma grande robe blanche, j’étais coiffée d’un élégant chignon. Sean était beau dans son costume. Et j’avais souri. « Je peux t’emprunter ton épouse pour une danse ? » Je dansais avec Sean lorsque Louis le lui a demandé. Mon mari avait accepté avec un sourire. Une fois ce dernier parti, Louis m’avait prise dans ses bras. J’avais presque oublié à quel point son contact me réchauffait le cœur, me donnait des frissons. « Tu es magnifique, Emerson. » Non, pourquoi il faisait ça ? Il était le seul à m’appeler par mon second prénom, le seul que je laissais faire. Mais, il ne pouvait pas, pas là, pas maintenant. « J’aurais aimé être à sa place » Cette phrase. C’était pire que tout. Pourquoi il avait dit ça ? « Arrêtes Louis, s’il te plaît. » Il m’avait regardée, et je n’avais pas su maintenir son regard. Je n’arrivais pas à le regarder dans les yeux pour lui dire ce que j’allais lui dire. « Je l’ai épousé parce que je le voulais, c’est tout. » Même sans le regarder, je sentais qu’il savait que je mentais. « Non, je sais que c’est faux, Dylan. Et tu le sais aussi ! » Comment pouvait-il dire ça ? Et surtout, comment pouvait-il me connaître autant ? J’avais parfois l’impression qu’il me connaissait mieux que je ne me connaisse moi-même. Pourtant, je m’étais forcée à le regarder dans les yeux. « Je l’aime. Ne rends pas ça plus difficile que ça ne l’est. Je suis amoureuse de lui. » Ça sonnait faux mais il fallait que j’arrive à m’en convaincre. Il m’avait alors simplement demandé « Et moi dans tout ça ? » J’essayais de lire dans son regard et je voyais qu’il n’était pas en colère, juste perdu, et ça me faisait mal au cœur. « Je t’aime aussi, tu le sais… mais ça ne marche pas comme ça » J’avais à peine fini ma phrase qu’il s’était arrêté. J’avais à peine remarqué que nous dansions machinalement. Il m’avait lancé un regard résigné, résigné à ce que je ne lui appartienne pas et il m’avait plantée là, en plein milieu de la piste de danse. A partir de ce jour, j’étais devenue Dylan McGarrett. Et à partir de ce jour, j’étais devenue une menteuse hors pair. Mon mariage a duré un an. Au début, ça allait et puis Sean était devenu distant, il suivait les traces de son père, alors je m’étais de nouveau rapprochée de Louis. Les six derniers mois de mon mariage, je les avais passés à tromper mon cher mari avec son meilleur ami, parce que Sean n’avait jamais su m’apporter ce que Louis m’apportait. Parce que Sean n’en avait que faire de moi, qu’il ne pensait qu’à sa carrière. Heureuse, je ne l’étais pas. J’avais de l’affection pour Sean mais nous n’étions pas amoureux. Nous étions tout au plus amis. Pourtant, la façon dont mon mariage s’est terminé m’a fait mal. Je venais d’apprendre que j’étais enceinte. Évidemment, j’étais enceinte de Louis mais je devais à tout prix le dire à Sean. « Je dois prendre l’avion dans une demie heure avec mon père, je reviens demain » Il m’avait embrassée sur le front et il était parti avant même que je n’ai eu le temps d’ouvrir la bouche. Ça faisait du bien de se sentir écoutée ! Que devais-je faire ? Prévenir Louis. J’y avais réfléchis toute la journée. Et puis, on m’avait appelée. « Madame McGarrett ? Inspecteur Pierce. Votre mari a eu un accident. » Mon mari avait eu un accident ? Soudain, j’avais eu la tête qui tournait, j’avais l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds. J’avais raccroché et j’avais fondu en larmes. Non, il ne pouvait pas être mort. Pourtant, c’était le cas, son avion s’était crashé et son père et lui étaient morts. J’avais pleuré pendant des heures, recroquevillée sur mon lit. Je m’étais réveillée le lendemain, dans un bain de sang. Je savais ce que ça voulait dire, pourtant je ne m’étais pas rendue de suite à l’hôpital. Comme si je savais que je le méritais. « Je suis désolée, Dylan, mais il est possible que vous ne tombiez plus jamais enceinte » Ma fausse couche avait entraîné un endommagement des trompes. Cette fois, c’en était trop. J’avais attendu l’enterrement de Sean puis j’avais fait mes valises et j’avais quitté La Nouvelle Orléans. Je ne pouvais plus rester, ça faisait trop mal. J’avais tout quitté. D’un seul coup. C'était il y a cinq ans. Cinq ans. Ça passait tellement vite. J’étais revenue à La Nouvelle Orléans depuis trois ans maintenant. Ma mère avait raconté à tout le monde que j’avais voulu faire mes années en temps qu’éditrice junior ailleurs, pour me perfectionner ou une connerie dans le genre. Il ne fallait absolument pas dire que son héritière avait fait une dépression et avait subitement quitté la ville pour se rendre à Londres. Quel scandale ! L’avantage pour moi était qu’elle avait beau m’en vouloir et me détester –je le lui rendais bien ça-, elle ne pouvait pas me renier alors elle m’avait offert un appartement. Mais… Parce qu’il y avait toujours un mais, je devais partager cet appartement avec ma très chère demi-sœur. Chaque partie de mon corps la détestait. Surtout depuis que j’avais trouvé la lettre de Sean. Que disait-elle ? Qu’il allait me quitter parce qu’il en aimait une autre, parce que nous deux n’étions que des amis finalement. Nous étions d’accord sur ce point alors. Ce qui me dérangeait était que cette autre était Sasha. Elle avait vraiment voulu me piquer tout ce que j’avais. Tout. Ma mère, ma maison d’édition, et mon mari. Je la haïssais. J’étais, pour l’instant en tout cas, obligée de vivre avec elle mais j’espère que ça allait vite changer. Pour me venger, me moquer, j’avais adopté une petite chienne husky India. Et oui, cette petite Sasha avait également ses défauts, ses faiblesses : elle était allergique aux poils d’animaux. Ma plus grande joie était d’avoir retrouvé Louis. Mon amour pour lui était loin d’être terminé. Au début, ça avait été difficile, je le voyais dans ses yeux, il m’en voulait, il n’arrivait pas à me pardonner d’être parti. Je ne pouvais pas l’en blâmer. Au fur et à mesure, il a fini par me refaire confiance. Enfin, j’en avais l’impression en tout cas. Je ne pouvais pas en être tout à fait sûre. Mais je devais tout lui avouer, lui avouer ma fausse couche. Après tout, c’était son bébé aussi que j’avais dans le ventre. Trois ans que j’étais revenue ici, et je devais continuellement me battre ; me battre pour supporter l’attente d’avoir une transplantation, me battre pour récupérer Louis, me battre pour lui avouer toute la vérité, me battre contre Sasha pour la maison d’édition. C’était un combat perpétuel. Un combat fatiguant. Mais, je n’avais pas le choix, c’était ma vie et je ne laisserais plus Sasha ni quiconque s’en emparer. J’étais éditrice, une très bonne éditrice, on avait confiance en moi. Je ne laisserais pas le choix à ma mère que de me succéder Monroe’s. Peu importait si je ne savais pas si j’en voulais de cet héritage, c’était mon héritage.


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MessageSujet: Re: COSMIC LOVERS Ҩ Dylan Emerson McGarrett   COSMIC LOVERS Ҩ Dylan Emerson McGarrett Icon_minitimeMer 26 Juin - 8:56

chronologie dylan


20 AVRIL 1986 × naissance de Dylan Emerson McGarrett
1989 × départ de son père, elle ne le revoit jamais
1996 × elle apprend la vérité sur le départ de son père
2000 × elle fait un malaise au collège, et apprend alors sa cardiomyopathie hypertrophique. sa mère commence à s'éloigner d'elle
2002 × elle apprend l'existence de sa demi-sœur, Sasha, ainsi que le décès de son père. Sasha emménage chez eux. Sasha compte bien prendre la place de Dylan dans la maison d'édition et n'hésite pas utiliser la maladie de cette dernière
2003 × troisième année de lycée, elle rencontre Sean et X, deux amis d'enfance très différents, Sean est le premier à lui demander un rendez-vous alors qu'elle espérait que ce soit X mais elle accepte. Ils finissent par être ensemble, mais elle tombe amoureuse des deux. Beaucoup plus de passion avec X
2004 × diplôme en poche, elle entame des études de lettres
2005 × Sean la demande en mariage. La mère de Dylan la supplie d'accepter pour sa maladie. X lui dit ce qu'il ressent. Dylan ressent la même chose, ils s'embrassent, sa mère les surprend. mais après une énième attaque, elle écoute sa mère et accepte la demande en mariage. cette fois, elle avait besoin d'une transplantation
MAI 2007 × elle se marie avec Sean
JUIN 2008 × un an de mariage. Dylan trompe Sean avec X depuis près de six mois. Elle veut le dire à Sean mais il part en voyage avec son père. Leur avion se crashe et elle devient veuve. Dylan fait une fausse couche pendant la nuit. après l'enterrement de Sean, elle part de Londres et se rend à Paris
JUILLET 2010 × Dylan rentre à Londres, retrouve l'appartement qu'elle partageait avec son mari et y découvre une lettre de lui. Elle apprend qu'il voulait la quitter et qu'il la trompait avec Sasha.


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MessageSujet: Re: COSMIC LOVERS Ҩ Dylan Emerson McGarrett   COSMIC LOVERS Ҩ Dylan Emerson McGarrett Icon_minitimeMer 26 Juin - 8:58

Jamais je n’avais pensé en arriver là. Je n’avais pas eu l’enfance dont toutes les petites filles rêvaient. Mon père était parti quand j’avais trois ans. J’avais grandi avec un manque. Je pensais que je lui manquais. Et surtout, je m’étais mise dans la tête que c’était à cause de ma mère s’il était parti. J’avais fini par lui en vouloir, comme si elle m’avait arraché un être cher. Comme si elle avait fait quelque chose de mal, que je ne méritais pas de ne pas avoir de père mais qu’elle, elle avait mérité d’être abandonnée par son mari. Et puis j’avais fini par apprendre la vérité. « Dylan, ton père m’a quittée pour une autre. Il est tombé amoureux d’une autre pendant que j’étais enceinte de toi. Quand je suis rentrée, il était parti, et je n’ai rien pu faire. » Voilà, j’avais dix ans et je venais d’apprendre que mon père était un lâche. Il s’était même marié avec sa grognasse. J’avais dix ans, et après cette révélation, j’avais l’impression que je devais protéger ma mère. De quoi ? Je ne saurais pas vous dire mais c’était ce que je ressentais. Qu’est-ce qu’on peut être stupide à cet âge, j’en reviens pas. Mais, j’avais l’impression d’être la seule personne qui comptait pour ma mère. Je me faisais des idées. La naïveté du jeune âge surement. Nous ne manquions pas d’argent. Vous connaissez la famille Monroe, n’est-ce pas ? C’est la mienne. Une maison d’édition nous appartient, et ma mère en a eu la succession, comme le voulait la tradition. A partir de ce moment, elle ne pensait qu’à ça et je n’étais plus qu’une sorte d’apprentie pour elle. Je devais toujours être la meilleure, je devais atteindre les sommets parce que « oui, ma fille, tu reprendras la maison d’édition plus tard. Tu te dois d’être à la hauteur. » et comme une imbécile, je faisais tout mon possible pour être à la hauteur. Je voulais surpasser les autres, je voulais être la première, quitte à me faire détester. J’adorais lire et puis c’était devenu une corvée, une sanction je n’en pouvais plus. Mon cœur non plus apparemment.

Le médecin que j’ai eu après mon malaise au collège était plutôt mignon. Mais il avait cet air grave, que tous ces médecins prennent pour annoncer une mauvaise nouvelle. « Comment tu te sens, Dylan ? » Comment je me sentais ? bonne question… « Endormie » C’était le premier mot qui m’était venue à l’esprit. Au fond, je me sentais bien plus qu’endormie, j’étais comme vidée de mes batteries. Et puis, il avait prononcé ces mots, il avait regardé ma mère et lui avait annoncé que j’étais malade. Une cardiomyopathie hypertrophique. Vous y croyez, vous ? J’avais quatorze ans et je devais avouer que j’avais rien compris à son charabia. Enfin, j’avais compris que j’étais née avec, mais qu’elle s’était manifestée seulement maintenant. On ne savait pas trop pourquoi. Alors, j’avais commencé à prendre des médicaments, à faire de nombreuses visites à l’hôpital. Mais tout ça, c’était rien à côté du regard de ma mère. Je n’oublierais jamais le regard qu’elle a commencé à porter sur moi à partir de ce jour-là. Comme si je n’étais plus sa fille, je n’étais plus aussi intéressante. Comment une fille qui pouvait mourir à tout moment allait-elle faire pour prendre la tête de « Chez Monroe’s » ? Voilà ce que je lisais dans son regard. J’ai commencé à vivre pour moi, j’ai commencé à ne plus suivre ses règles. Mais c’était trop ancré en moi, vouloir être la meilleure, c’était ce que j’étais. Et puis, j’ai commencé à me refermer sur moi-même, je voulais pas qu’on me prenne en pitié à cause de ma maladie. C’était inconcevable pour moi. Alors, je m’entourais de gens qui ne me connaissait pas vraiment mais qui me donnait l’illusion d’avoir des amis.

« Salut » Qui était donc cette fille installée dans mon salon avec ma mère ? Croyez-moi, rentrer du lycée et découvrir une parfaite inconnue, ça faisait bizarre. « C’est ta sœur, enfin demi-sœur, elle vivra avec nous à présent. » Et là, c’était sorti tout seul. « Pardon ? » Non, ce n’était pas possible, je ne pouvais pas avoir une demi-sœur. Sasha, qu’elle s’appelait. Oui, nous avions apparemment un père branché prénom mixte. Elle avait un an de moins que moi, soit quinze ans. Un an de moins ? Je me souvenais avoir essayé de me souvenir ce que m’avait dit ma mère sur les raisons qui avait poussé mon père à la quitter. Quel hypocrite ! Il avait eu une autre fille. C’était donc de ma mère qu’il ne voulait pas, pas de moi. De toute manière, je ne le saurais jamais puisque mon père était mort. C’était pour cette raison que Sasha venait habiter avec nous. Immédiatement, ma mère la considéra comme sa propre fille, bien plus qu’avec moi. Elle nous mettait sans cesse en compétition, et j’ai fini par détester cette fille. Détester cette fille parce qu’elle m’avait pris mon père, mais qu’elle me prenait ma mère aussi. Je me suis mise à la détester si fort. Elle n’hésitait pas à utiliser ma maladie pour se sentir supérieure.

« Sean McGarrett » Je lui avais souri. « Dylan Monroe ». Et puis il m’avait présenté Tyler, son meilleur ami depuis l’enfance. Ils étaient totalement opposés et pourtant leur lien ne s’était jamais brisé. Sean était comme moi, riche, ambitieux, destiné à reprendre le cabinet d’avocat de son père. Tyler, lui, vivait au jour le jour, il ne savait pas vraiment ce qu’il voulait faire de sa vie. Et sans m’en rendre compte, les deux me plaisaient. « ça te dit qu’on sorte un soir ? » Sean s’était lancé le premier. J’avais tellement espéré que ce serait Tyler. Mais non, alors j’avais accepté la proposition de Sean. C’en était suivi un puis deux puis trois rendez-vous. J’étais en train de tomber amoureuse de lui. Le problème, c’était que dans le même temps, je tombais amoureuse de Tyler et l’amour que j’avais pour Tyler me retournait l’estomac tellement il était fort. Je n’avais jamais ressenti ça. Il aurait été si simple de dire la vérité mais non… j’étais restée avec Sean. Je me suis mise à les aimer de façon différente. Je n’avais que dix-huit ans, j’étais trop jeune pour comprendre ce que cela signifiait. En sortant du lycée, j’ai entamé des études de lettres, comme c’était prévu.

« Je veux passer ma vie avec toi, Dylan. Epouses-moi » Vous dire que je m’attendais à ça serait un mensonge. Je venais d’avoir dix-neuf ans, ça faisait presque deux ans que nous étions ensemble mais… me marier ? Non, ça n’était pas dans mes plans… Pas le moins du monde. « J’ai besoin de réfléchir » Voilà ce que je lui avais dit, et il était tellement gentil qu’il avait accepté. Evidemment, ma mère me poussait à accepter. « Penses à ton avenir, Dylan. A ton cœur… » Tu parles, elle entendait par là « penses à son argent ». Nous avions peut-être de l’argent mais pas assez pour me payer le meilleur chirurgien au monde et pour me faire passer première sur la liste d’attente pour la greffe de cœur. « Je t’aime Dylan. Tu peux pas l’épouser » ça, c’était Tyler. Il avait décidé ce moment pour me dire ce qu’il ressentait. J’aurais dû me sentir coupable et pourtant je me sentais si légère lorsqu’il me l’a avoué. J’avais l’impression que tout ce qui était autour de nous n’existait plus et qu’il ne restait que nous deux. Encore une fois, j’avais tort. Je m’en suis rendue compte quand ma mère nous a surpris ce jour-là à nous embrasser dans ma chambre. Ce baiser m’avait donné des frissons dans tout le corps et ma mère avait tout gâché. J’avais tenté de l’éviter mais elle était entrée dans ma chambre, s’était assise sur mon lit et m’avait lancé [color:8741= #B200A1]« Écoutes, Sean est quelqu'un de bien. Te marier avec lui est la meilleure chose qui puisse t'arriver. » Je n’en avais pas cru mes oreilles. Sa voix était ferme, comme si elle me donnait un ordre. « Et si j’en avais pas envie ? Si j’en aimais un autre ? Tu te fous vraiment de savoir si je suis heureuse ou pas hein ? » J’étais assise à mon bureau, travaillant sur un devoir et je n’avais même pas pris la peine de me retourner pour la regarder. « Ne me parles pas de Tyler, s'il te plaît ! Il n'est pas pour toi, je le sais. » C’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Je m’étais retournée et lui avais fait face. « Tu ne comprends rien ! ça n’a rien à voir avec Tyler. » Mentir était le seul moyen que j’avais trouvé pour protéger Tyler, je ne voulais pas qu’il lui arrive des ennuis. Mais ma mère avait continué « Bien sûr que si, tout a à voir avec ce bon à rien. Sean t’apportera le confort dont tu as besoin, il sera là pour ta maladie. » Ma maladie ? Comme si elle en avait quelque chose à faire de ma maladie. « Depuis quand tu te soucies de ma maladie ? » Cette fois, je criais presque alors ma mère s’était levée. J’étais prête à ce qu’elle crie aussi mais elle n’en fit rien. Elle se contenta de répliquer d’un ton sec « Ne fais pas l'enfant ! Tu accepteras cette demande en mariage ! Et je ne veux plus que tu revois ce Tyler, est-ce que c'est clair, ma fille ? »

J’en avais plus que marre. Soudain, Sydney m’étouffait. Soudain, j’avais envie de tourner la page. Et puis, j’avais eu un énième malaise. Plus grave cette fois-ci. Il fallait que je me fasse transplanter. Mais bon, comme je le disais, j’étais loin derrière et une telle opération fait des dégâts, financièrement parlant. Alors j’avais dit oui. J’allais épouser Sean. Je m’étais presque convaincue que je le voulais vraiment. J’avais vingt-et-un ans depuis un mois lorsque j’ai épousé Sean. Tout s’était fait dans les règles de l’art, j’avais ma grande robe blanche, j’étais coiffée d’un élégant chignon. Sean était beau dans son costume. Et j’avais souri. « Je peux t’emprunter ton épouse pour une danse ? » Je dansais avec Sean lorsque Tyler le lui a demandé. Mon mari avait accepté avec un sourire. Une fois ce dernier parti, Tyler m’avait pris dans ses bras. J’avais presque oublié à quel point son contact me réchauffait le cœur, me donnait des frissons. « Tu es magnifique, Emerson. » Non, pourquoi il faisait ça ? Il était le seul à m’appeler par mon second prénom, le seul que je laissais faire. Mais, il ne pouvait pas, pas là, pas maintenant. « J’aurais aimé être à sa place » Cette phrase. C’était pire que tout. Pourquoi il avait dit ça ? « Arrêtes Tyler, s’il te plaît. » Il m’avait regardée, et je n’avais pas su maintenir son regard. Je n’arrivais pas à le regarder dans les yeux pour lui dire ce que j’allais lui dire. « Je l’ai épousé parce que je le voulais, c’est tout. » Même sans le regarder, je sentais qu’il savait que je mentais. « Non, je sais que c’est faux, Dylan. Et tu le sais aussi ! » Comment pouvait-il dire ça ? Et surtout, comment pouvait-il me connaître autant ? J’avais parfois l’impression qu’il me connaissait mieux que je ne me connaisse moi-même. Pourtant, je m’étais forcée à le regarder dans les yeux. « Je l’aime. Ne rends pas ça plus difficile que ça ne l’est. Je suis amoureuse de lui. » ça sonnait faux mais il fallait que j’arrive à m’en convaincre. Il m’avait alors simplement demandé « Et moi dans tout ça ? » J’essayais de lire dans son regard et je voyais qu’il n’était pas en colère, juste perdu, et ça me faisait mal au cœur. « Je t’aime aussi, tu le sais… mais ça ne marche pas comme ça » J’avais à peine fini ma phrase qu’il s’était arrêté. J’avais à peine remarqué que nous dansions machinalement. Il m’avait lancé un regard résigné, résigné à ce que je ne lui appartienne pas et il m’avait plantée là, en plein milieu de la piste de danse.

A partir de ce jour, j’étais devenue Dylan McGarrett. Et à partir de ce jour, j’étais devenue une menteuse hors pair. Mon mariage a duré six mois. Six mois que j’ai passé à tromper mon cher mari avec son meilleur ami, parce que Sean n’a jamais su m’apporter ce que Tyler m’apportait. Parce que Sean n’en avait que faire de moi, qu’il ne pensait qu’à sa carrière. Heureuse, je ne l’étais pas. J’avais de l’affection pour Sean mais nous n’étions pas amoureux. Nous étions tout au plus amis. Pourtant, la façon dont mon mariage s’est terminé m’a fait mal. Je venais d’apprendre que j’étais enceinte. Evidemment, j’étais enceinte de Tyler mais je devais à tout prix le dire à Sean. « Je dois prendre l’avion dans une demie heure avec mon père, je reviens demain » Il m’avait embrassée sur le front et il était parti avant même que je n’ai eu le temps d’ouvrir la bouche. Ça faisait du bien de se sentir écoutée ! Que devais-je faire ? Prévenir Tyler. J’y avais réfléchis toute la journée. Et puis, on m’avait appelée. « Madame McGarrett ? Inspecteur Pierce. Votre mari a eu un accident. » Mon mari avait eu un accident ? Soudain, j’avais eu la tête qui tournait, j’avais l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds. J’avais raccroché et j’avais fondu en larmes. Non, il ne pouvait pas être mort. Pourtant, c’était le cas, son avion s’était crashé et son père et lui étaient morts. J’avais pleuré pendant des heures, recroquevillée sur mon lit. Je m’étais réveillée le lendemain, dans un bain de sang. Je savais ce que ça voulait dire, pourtant je ne m’étais pas rendue de suite à l’hôpital. Comme je savais que je le méritais. [color:8741= #355849]« Je suis désolée, Dylan, mais il est possible que vous ne tombiez plus jamais enceinte » Ma fausse couche avait entraîné un endommagement des trompes. Cette fois, c’en était trop. J’avais attendu l’enterrement de Sean puis j’avais fait mes valises et j’avais quitté Sydney. Je ne pouvais plus rester, ça faisait trop mal. J’avais tout quitté.

Londres avait été ma destination. J’avais toujours rêvé d’y aller. J’y suis restée un an et demi. Je m’y sentais chez moi. Jusqu’au jour où, il y a un an, je me suis rendue compte que chez moi, c’était à Sydney alors j’étais rentrée. J’avais retrouvé l’appartement que je partageais avec Sean. Rien n’avait bougé. Et puis, j’y ai découvert une lettre de Sean. Il voulait me quitter, il était amoureux d’une autre. Cette autre, c’était Sasha. Et, malgré le fait que je le trompais avec Tyler, je ne pouvais m’empêcher de la détester encore plus. Sean disait également qu’il savait pour Tyler et moi et qu’ils ne nous en voulaient pas. Finalement, nous avions toujours été d’accord sur une chose : nous n’étions que des amis. Aujourd’hui, j’avais vingt-quatre ans. J’étais enfin devenue éditrice junior, même si j’étais persuadée que ma mère ne me léguerait jamais la maison d’édition familiale après ma fugue d’il y a deux ans et demi. Mais, à dire vrai, je m’en moquais un peu parce que j’avais l’impression d’enfin m’être émancipée d’elle. Ma chère mère m’avait offert un magnifique loft… loft que je devais partager avec Sasha, que je détestais toujours autant. Je lui en voulais tellement. Je savais très bien que je n’étais pas parfaite, que j’étais amoureuse de mon défunt mari mais n’étions-nous pas censées faire partie de la même famille ? Je n’en savais rien mais j’avais l’impression qu’elle voulait simplement me prouver qu’elle pouvait tout me voler, qu’elle me haïssait tellement que me faire du mal était un vrai plaisir. Tyler avait du mal à me pardonner, mais j’étais encore tellement amoureuse de lui que je ne pouvais pas ne pas tenter de reconstruire notre relation. Ma transplantation ? Je l’attendais toujours.
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MessageSujet: Re: COSMIC LOVERS Ҩ Dylan Emerson McGarrett   COSMIC LOVERS Ҩ Dylan Emerson McGarrett Icon_minitimeMer 24 Juil - 7:37

▷ elle adore les cookies ▷ elle porte des lunettes, pour lire par exemple ▷ elle peut être très blessante et froide quand elle le veut ▷ elle est obligée de prendre des médicaments matin et soir à cause de sa cardiomyopathie ▷ elle est tellement ambitieuse que, même si elle ne sait pas si elle veut toujours succéder à sa mère, elle fera tout pour ▷ elle a adopté une petite chienne husky qu'elle a appelé India (née en 2012) ▷ elle n'avait pas réalisé qu'elle voulait être maman avant de faire sa fausse couche ▷ elle ne répond que très rarement au téléphone, ce n'est pas rare qu'elle le laisse traîner dans un coin d'ailleurs ▷ elle a horreur des films à l'eau de rose, préférant de loin les films d'action ou même les films qui font peur ▷ elle parle quelques mots de Français ▷ au naturel, elle a les cheveux légèrement bouclés mais, le plus souvent, elle les lisse ▷ elle ne digère pas les œufs, elle n'en mange donc pas, sauf les œufs à la coque (allez savoir pourquoi) ▷ elle ajoute de l'eau dans son jus d'orange sinon elle le trouve trop concentré ▷ elle préfère le multifruits au jus d'orange de toute manière ▷ elle aime regarder Louis cuisiner, elle aime également le regarder dessiner, elle aime le regarder en action tout simplement ▷ pour elle, la douche, c'est sacré, elle ne commencera jamais une journée sans avoir pris une douche ▷ elle ne porte que très rarement jupe et robe ▷ elle collectionne les jeans, sa penderie en est remplie ▷ elle adore envoyer des lettres, elle préfère les lettres papiers aux mails, elle trouve cela plus 'réel' ▷ elle croit en l'âme soeur mais elle sait également qu'on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie, seulement pas de la manière puisqu'elle a aimé Sean sincèrement mais son âme est et sera toujours Louis ▷ elle ne s'imaginait pas veuve à vingt-deux ans ▷ en revenant de Londres, elle a trouvé une lettre de son défunt mari qui lui disait qu'il voulait la quitter pour Sasha, sa demi-sœur qu'elle déteste ▷ sa mère a préféré dire à tout le monde que Dylan avait voulu faire ses années en tant qu'éditrice junior ailleurs plutôt que de dire que sa fille avait fait une dépression ▷ elle n'a encore pas trouvé la force de dire la vérité à Louis sur sa fausse couche (le bébé était de Louis) ▷ il n'y a que Louis qui a le droit de l'appeler Emerson, une fois elle a giflé quelqu'un qui l'avait fait ▷ ...
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