BAZAR PURPLE ™
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 WHAT ABOUT NOW Ҩ Andrew Kyllian Sawyer

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Purple
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MessageSujet: WHAT ABOUT NOW Ҩ Andrew Kyllian Sawyer   WHAT ABOUT NOW Ҩ Andrew Kyllian Sawyer Icon_minitimeJeu 25 Oct - 2:05


© feltonbeats.tumblr.com
WHAT ABOUT NOW Ҩ Andrew Kyllian Sawyer Tumblr_lv8mboNq8D1qb6t6wo1_500
Andrew Kyllian Sawyer
date de naissancedouze octobre mil neuf cent quatre-vingt-dix
lieu de naissanceLondres, Angleterre
nationalité(s)Anglaise
adresseSeymour Street
    professionétudiant en droit international
    situationCélibataire
    groupeHope
    avatarTom Felton


Ma petite histoire


L’Angleterre, c’est le pays qui m’a vu naître, qui m’a vu grandir. Du moins, un peu. Et puis, on l’a quitté notre pays. On l’aimait tellement que l’on ne pouvait plus y rester après… Zoey. Elle, c’était ma petite sœur, j’en voulais pas au début et pourtant, sa petite tête blonde avait finalement réussi à m’attendrir. Elle était adorable, tout en étant une incroyable peste. J’avais déjà dix ans quand elle était née. Ça m’avait fait bizarre de passer de fils unique à grand frère. Mais, finalement, c’était agréable, je m’étais donné une mission. La protéger. Inutile de vous dire que j’avais lamentablement échoué. Quand j’avais douze ans, je devais aller chercher Zoey à l’école. Elle était agitée, elle courait partout. Et oui, Mademoiselle avait un ‘amoureux’, je la surveillais mais la situation m’a échappé. Elle était si petite et la voiture qui l’avait renversée si grosse. Je n’avais rien vu venir. Elle non plus d’après les médecins. Après ça, ça n’a plus jamais été pareil. « Je suis désolé, maman ». J’avais les yeux pleins de larmes, je m’en voulais tellement. Ma mère m’avait lancé un tel regard, empli de colère, voire même de haine. « Monte dans ta chambre, immédiatement » Elle n’avait pas crié, mais son ton ne laissait place à aucune discussion. Aucune. Finalement, c’était la dernière fois que ma mère me parlait. Après ça, elle ne m’a plus jamais adressé la parole. Elle avait raison, c’était de ma faute. Entièrement de ma faute, je devais la surveiller, c’était mon devoir en tant que grand frère. J’avais lamentablement échoué.

Je crois que pour ce qui était des échecs, on était doué dans la famille Sawyer. Mon échec en tant que grand frère n’était pas le seul que nous avions vécu. J’avais également assisté à l’échec du mariage de mes parents. Ma mère ne me parlait plus, mais je ne savais pas trop si on pouvait considérer le fait qu’elle passe son temps à crier sur mon père comme meilleure situation. Je pense que, pour ma mère, la vie ne valait plus rien après avoir perdu son enfant. Elle n’avait jamais pu s’en remettre, elle n’avait jamais pu se rendre compte qu’il lui restait son mari, et un fils. Elle avait fini par tout perdre. Et ça, c’était entièrement de sa faute. Alors un jour, mon père était entré dans ma chambre, il m’avait tendu une valise, et m’avait dit « prends toutes affaires, on s’en va. » Il avait ce même ton ferme que ma mère avait employé trois ans auparavant. Je n’avais pas discuté. A dire vrai, j’avais l’impression qu’on allait s’offrir une nouvelle vie, un nouveau départ. Installés dans la voiture, mon père m’avait fixé. « Je suis désolé d’avoir attendu trois ans, je suis désolé de ne pas avoir réussi à la laisser plus tôt, je suis désolé de ne pas avoir réussi à ce qu’elle te pardonne. » Me pardonner ? Comment le pourrait-elle ? Je ne me pardonnais pas moi-même. « Peu importe. » Je ne reconnaissais pas ma propre voix. J’étais comme devenu un étranger pour moi-même. Je ne voulais plus rien entendre, je ne voulais plus entendre d’excuse, je voulais partir. Partir loin. Commencer une vie où je ne devrais pas vivre avec ma culpabilité, ou plutôt une vie où cette culpabilité n’appartiendrait qu’à moi seul, où personne ne serait au courant.

Et nous avions débarqué. J’étais décidé à ne pas aimer cette ville. Mais je suis tombé amoureux. Ouais, comme un idiot que je suis. Pourtant, je la détestais au début. Vous pouvez me croire, elle incarnait exactement tout ce que je détestais. Blüm. Je venais d’entrer dans ce nouveau lycée, dans cette ville dont je préfère taire le nom. Inutile de mentir, j’étais quelqu’un de détestable, et ça m’allait très bien. J’étais rapidement devenu populaire. A croire que les méchants, les gens aimaient ça. Ça tombait sous le sens. Les filles sont ridicules à cet âge, elles veulent être populaire quitte à avoir le cœur brisé ou à passer pour des filles faciles, et les gars, eux, se sentent plus cools si ils martyrisent quelques nouveaux ou quelques faibles. Tellement facile à cerner. Je l’avouais, je prenais mon pied. Ils m’aimaient. Moi pas. Ils me voulaient. Moi pas. Mais, après tout, ils me parlaient, eux. J’avais beau être désagréable, hautain, faire comme si j’étais supérieur, ils étaient toujours à mes pieds. Ça a été comme ça jusque ma troisième année de lycée. Jusqu’à l’arrivée de Blüm. Elle était incroyablement belle. Pour une première année. Elle sortait du lot. Elle ne voulait pas être populaire, elle ne voulait pas avoir à faire avec moi. Qu’est-ce qu’on pouvait se détester… la plupart du temps, on se criait dessus jusqu’au jour où « Tu serais même pas cap d’arrêter de coucher avec une fille, enfin que dis-je, des filles pendant au moins une semaine. » En plus d’être abominablement désagréable, j’étais arrogant aussi. « Très bien, pari tenu. » C’était là que tout avait commencé. Un simple jeu. Tu parles !

Ça a duré deux ans comme ça, durant ma troisième et ma dernière année de lycée. Et puis vint le moment où je devais choisir une université. Je me rendais compte d’à quel point elle allait me manquer. Mais, il était hors de question que je le lui dise. Quelque chose m’en empêchait. Etait-ce mon futur départ à l’université ? ou était-ce bien plus que cela ? Je ne le savais pas. Je savais simplement que j’étais bien avec elle. Je n’avais pas besoin d’être arrogant, supérieur, blessant avec elle. Elle faisait ressortir ce qu’il y avait de mieux en moi. Elle me faisait penser à autre chose qu’à Zooey ou à ma mère. Je pensais souvent à elles. Zooey était vraiment morte mais ma mère, non, et je n’avais plus eu de nouvelles d’elle. Parfois, elle me manquait, du moins, la mère que j’avais avant le décès de ma petite sœur. Blüm me faisait oublier ce que j’avais fait, elle me faisait oublier ma culpabilité. Je ne lui avais jamais raconté ça, elle-même se demandait pourquoi j’étais si détestable avec les autres et non avec elle. A chaque fois, je me contentais de sourire en coin.

Les examens approchaient. Je ne le montrais pas mais je voulais avoir mon diplôme, je voulais aller à l’université, étudier le droit. C’était paradoxal finalement. Même si la mort de Zooey était entièrement ma faute, ce n’était pas moi qui conduisait la voiture qui l’avait renversée, ce n’était pas moi qui lui avait pris la vie. Et ce chauffard n’avait rien eu, il ne s’était même jamais excusé auprès de nous. Je voulais que les gens comme lui paient. Il le fallait. C’était peut-être aussi pour me racheter. Quoi qu’il en soit, il fallait que j’ai mon diplôme et que je quitte la ville pour aller à l’université. Et, un soir, alors que je révisais, Blüm était là, nonchalamment installée sur mon lit, en train de bouquiner. Nous aurions du faire comme d’habitude, c’est-à-dire nous coucher l’un à côté de l’autre et ne faire que dormir. Mais ce n’était pas ce que nous avions fait. Non, je m’étais approchée d’elle et je l’avais embrassée. Nous avions passé la nuit collés l’un à l’autre. J’avais eu le déclic, je ne voulais pas la quitter. Ça m’était impossible. Nous avions continué ainsi jusqu’à la fin des examens. Et elle était venue anéantir mes espoirs. « Bon, bah, je crois qu’il est temps de se dire au revoir. Je pars dans deux jours en vacances, puis je déménage. On aura passé de bons moments ensemble. » Je n’en croyais pas mes oreilles. Venait-elle vraiment de dire qu’elle partait ? ou plutôt qu’elle tirait un trait sur ces derniers jours ? De bons moments ? Mais de quoi parlait-elle. Tout ce que je réussis à faire fut de l’embrasser, et nous avions fait l’amour une dernière fois. Comme si ça pouvait la faire changer d’avis. Ce n’était que lorsqu’elle sortit du lit que je me rendis compte que je ne pouvais pas la faire changer d’avis et je retrouvais la parole. « Qu’est-ce que tu fais ? » Elle m’avait regardé, presque comme si j’étais idiot ou sourd. « Bah je pars, il faut que je prépare ma valise. » Elle était donc sérieuse. Après tout, si elle pensait que j’étais idiot, elle avait raison. Je croyais bêtement qu’il y avait quelque chose entre nous, et je croyais bêtement que j’avais moi aussi le droit d’aimer. « T’es pas sérieuse ? » A présent, elle ne me regardait plus, se contentant de remettre son pantalon. « Si, je pars ». J’avais comme l’impression que ça ne lui faisait rien, que je n’étais qu’une page facile à tourner. « Non, tu peux pas faire ça. » Tiens, le ton ferme que j’avais employé venait de me rappeler ma mère. Je déglutis avec difficulté, et me levais. Je m’approchais d’elle. « Attends Blüm ! Attends, je… je t’aime. » Je l’avais dit. Je n’y croyais pas moi-même. Je l’avais dit à voix haute alors que, quelques heures auparavant, je n’arrivais pas à mettre de mots sur ce que je ressentais pour elle. « Très drôle ! » Au froncement de se sourcils, je vis qu’elle ne me croyait pas. Pourtant, c’était vrai. « Cap ou pas cap de m’épouser ? » C’était également sorti tout seul, mais ça aussi, c’était vrai. Au moment où elle allait répondre, on entendit la porte d’entrée claquer. « Y a quelqu’un ? » Cette voix appartenait à ma future belle-mère. Future, parce qu’ils n’étaient pas mariés, mais mon père était heureux avec elle. Je me retournais. « Je suis dans ma chambre, Elizabeth. » En me retournant de nouveau vers Blüm, je la vis simplement sortir par la fenêtre. Une fois qu’elle fut disparu, deux mots sortirent de ma bouche. « Et merde ! »

Ce fut le dernier cap entre nous. Elle était partie en vacances puis elle avait quitté la ville. Quant à moi, j’avais été accepté où je voulais, mon père avait fini par épouser Elizabeth. Ce qui m’avait fait penser à ce qu’aurait pu être mon mariage. Avec Blüm. Mais le passé était le passé. Blüm avait fait en sorte que tout se termine entre nous. Alors, tout avait été terminé. Les mots avaient fini par passer. J’avais maintenant l’impression d’être hautain à plein temps. J’avais fini par ne plus me supporter. Au bout d’un an de fac’, j’avais tout abandonné. « Je veux m’engager dans l’armée. » Mon père avait d’abord ri, puis il avait vu que j’étais sérieux. Je l’avais fait, je m’étais engagé. Pendant trois ans, j’étais à fond. Jusqu’à ce que je me rende compte que je ne l’oubliais pas. Qu’elle faisait toujours partie de moi. Blüm. Zooey. Ma mère. Ma culpabilité. Je devais lui dire que je l’aimais. Je devais le dire à Blüm. Longside Creek. Elle était là-bas alors ce serait là où j’irais aussi. J’avais quitté l’armée, et j’avais décidé de rejoindre l’université de Longside Creek, reprendre mes études de Droit. J’avais bien l’intention d’avoir une réponse à mon dernier cap.


Mon portrait chinois


Remplissez les intitulés suivants afin de nous faire découvrir tout ce qui se cache sous le sourire angélique - ou pas - de votre personnage ...

si j'étais un prénomZooey, tout simplement parce que c'était le prénom de ma petite sœur, et que si j'ai une fille un jour, c'est comme ça que je l'appellerais
si j'étais un animalUn aigle, tellement majestueux
si j'étais une saisonL'automne, le paysage est tellement joli à cette époque de l'année
si j'étais un objetUn livre, n'importe lequel
si j'étais une chansonUne chanson des Rolling Stones
si j'étais une odeurL'odeur d'un livre neuf
si j'étais un livreLes hauts de Hurlevent de Brontë
si j'étais un paysSans aucune hésitation, l'Angleterre
si j'étais un filmJe suis une légende
si j'étais un personnage fictifRobert Neville, personnage du film cité ci-dessus
si j'étais un sentimentL'indifférence, parce que c'est ce que je suis, indifférent
si j'étais un des quatre élémentsLa terre, je préfère garder les pieds sur Terre, et la tête sur les épaules
si j'étais une citation"Je suis le maître de mon destin. Je suis le capitaine de mon âme" de William Henley, dans son poème Invictus


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