BAZAR PURPLE ™
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 MOCKINGJAY Ҩ Finley Judas Levy-Eynsford

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Purple
Purple
Messages : 407
Date d'inscription : 13/09/2010
Age : 31
Crédit : avatar par anaëlle

découvre ce qui se cache
Fiche
Pseudo: Blabla
Autre:
MOCKINGJAY Ҩ Finley Judas Levy-Eynsford Empty
MessageSujet: MOCKINGJAY Ҩ Finley Judas Levy-Eynsford   MOCKINGJAY Ҩ Finley Judas Levy-Eynsford Icon_minitimeJeu 25 Oct - 2:03




finley judas levy-eynsford
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
Ce jeune homme, c’est Finley Judas Levy-Eynsford et il vient d’avoir dix-neuf ans, le vingt-deux avril. Du moins, c’était ce qu’on lui avait dit il y a un an à son réveil dans le district treize. De lui, il ne se souvenait de rien. S’il se souvenait, il vous aurait dit qu’il avait une petite sœur, nommée Zooey, qui avait seize ans maintenant. S’il se souvenait, il vous dirait que son nom de famille à rallonge, il le doit à sa mère, Charlie Eynsford, qui refusait que son fils n’ait que le nom de son père, Preston Levy. Charlie avait dit à son mari « notre fils, c’est nous, c’est notre amour, c’est une partie de chacun de nous deux alors il portera nos deux noms. » Alors, c’était ainsi qu’était le nom de Finley. En outre, il vous dirait qu’il venait du district trois, et que sa famille y était toujours. Il raconterait comme sa famille était unie, que ses parents ne gagnaient pas des tonnes d’argent mais assez pour leur donner un train de vie agréable, ou potable dirons-nous. Fils d’informaticienne et d’ouvrier, voilà ce qu’il était. Tout ça, il ne s’en souvenait pas. Il avait dû tout réapprendre. Réapprendre à vivre mais surtout à savoir qui il était. Finley, c’était quelqu’un de secret, même si par la force des choses, il n’en avait pas eu trop le choix puisqu’il n’avait personne à qui parler. Mais, au fond, il avait le sentiment qu’il avait toujours été comme ça. Le jeune homme était doux quand on apprenait à le connaître, quand on apprenait à voir au-delà de son apparence froide et solitaire. Il était quelqu’un de confiance, quelqu’un pour qui les personnes qui comptaient pour lui passaient avant tout, passaient avant lui. Au district treize, il avait de nouveau appris à être cette personnequi réfléchit avant d’agir, cette personne franche, directe, ingénieuse, courageuse, mais aussi pleine de surprise. Il s’était redécouvert et ce qu’il avait découvert, il avait l’impression que c’était également là dans le passé. Dans ce passé dont il n’avait plus aucun souvenir aujourd’hui. Dans le district treize, il avait appris ce qu’il se passait autour de lui, il avait appris à détester le Capitole. Mais, comme pour le reste, il le sentait, c’était là, au fond de son cœur. Et si il se souvenait avoir une sœur encore éligible aux Jeux, alors sans doute serait-il prêt à se lancer dans la rébellion. Chaque chose en son temps, Finley avançait prudemment, cherchant ses souvenirs. Des souvenirs peut-être partis à jamais. Mais qu’il était pourtant déterminé à trouver maintenant qu’il n’était plus obligé de rester enfermé dans son appartement.

about games and relative.

ça c'est plutôt une question assez ironique. Je suis déjà mort une fois, et j'ai été en quelque sorte ressusciter par le district treize. Je suis mort aux Jeux, mais le plus drôle, c'est que je ne me souviens pas de ma mort. En fait, je ne me souviens de rien. Mais comme un jour, je vais bien mourir pour de bon, comme tout le monde, et bien j'imagine ma mort dans de meilleures circonstances que les Jeux. Mais, je dois avouer que j'essaie plutôt de penser à vivre et à retrouver mes souvenirs qu'à la mort depuis que je suis au district treize. Revenez dans quelques mois, voire années, si j'arrive à reconstruire ma vie, avec ou sans mes souvenirs d'antan, et vous aurez peut-être une réponse plus précise.
Pour ceux que j'aime, pour défendre mes convictions. Aujourd'hui, je reconstruisais ma vie et j'essayais de me rendre utile au district treize depuis que j'avais été autorisé à quitter mon appartement. C'est à dire depuis très récemment. Je ne me souviens pas si j'avais l'impression de mourir pour une bonne raison quand je suis mort aux Jeux. Mais j'espère que oui. Et j'espère que si je devais mourir pour autre chose que de vieillesse ou de maladie alors ce serait pour quelqu'un que j'aime.
Physiquement, je suis en forme. Cependant, je ne dirais pas que ma force physique est mon atout principal. Je pense que mon côté réfléchi, et stratégique m'aident beaucoup à avancer. Je calcule tout dans les moindres détails. J'ai tout de même un côté impulsif mais dans des situations où il le faut. Sinon, oui, ce qui m'aide dans la vie, c'est d'être une personne qui réfléchit avant d'agir. Et bien sûr, ma confiance est quelque chose que j'accorde que très rarement, ça permet de me protéger d'éventuelles trahisons, malentendus et autres.
A dire vrai, je n'en sais absolument rien. Mais, j'avais bien une famille avant de participer aux Jeux, n'est-ce pas ? Alors peut-être avais-je un grand frère ou une grande sœur ayant participé avant moi ou encore un petit frère ou une petite sœur pouvant encore y participer ? Outre une famille, je devais aussi avoir des amis, alors peut-être eux aussi y ont participé. Et peut-être en même temps que moi. Malheureusement, je ne saurais donner une réponse précise, car je ne me souviens absolument pas.
Le fait que je puisse sortir de mon appartement, sans être un danger pour qui que ce soit, y compris pour moi-même, est assez récent alors je ne saurais trop vous dire. Mais, disons que j'essaie de me rendre utile au possible. Je vois les rebelles agir contre le capitole, et leur cause est juste. Si j'en suis là, c'est à cause du capitole. Je ne suis pas un rebelle mais je ne suis pas pour les Jeux. Le district treize n'est pas d'où je viens, mais ils m'ont sauvé et je leur en suis redevable.



JE VIENS D'UN MILIEU modeste, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE était suffisante. DU COUP, MON NOM A zéro chance d'être tiré au sort. J'AI COMMENCE UNE FORMATION POUR EXERCER LE MÉTIER DE infirmier ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime beaucoup. JE SUIS DANS LE treiziÈME DISTRICT. AYANT dix-neuf ans J'ai déjà PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET je n'en ai aucun souvenir depuis mon réveil d'entre les morts. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.


« Peux-tu me dire ton nom ? » Ce qui devait être la réponse la plus naturelle au monde était pour moi difficile à dire. J’ouvrais la bouche pour répondre mais… rien. Je ne connaissais pas la réponse. « Euh, je… » L’homme me regardait avec un air grave, il ne s’attendait pas à ça sans doute. « Tu n’as parlé à personne depuis ton réveil il y a trois jours. » Mon réveil ? De quoi il parlait ? Où étais-je d’abord ? J’avais beau réfléchir, encore et encore, je ne savais rien. Mais ce n’était pas comme de ne pas savoir ce qu’il s’était passé il y a trois jours, je ne savais rien de toute ma vie. Je n’arrivais pas à savoir qui j’étais. « Tu t’appelles Finley Judas Levy-Eynsford et tu te trouves dans le district treize. » C’était déjà au moins ça. Je m’appelais donc Finley. Ce prénom ne me disait rien, c’était comme si j’étais un inconnu pour moi-même. C’était une sensation étrange. Je n’avais aucun souvenir de mon passé et, pour être tout à fait honnête, je me sentais vide. Totalement vidé de tout sentiment. J’avais simplement une impression de vide, je me sentais complètement perdu. Ma propre vie n’était qu’un trou noir. Pourtant, des souvenirs, je devais bien en avoir. Surtout à dix-huit ans. Tout le monde avait des souvenirs, qu’ils soient bons ou mauvais, joyeux ou tristes.

FLASH BACK

« Fin’, tu peux pas y aller » Emmalee avait posé une main sur ma joue, ses grands yeux bleus me regardaient d’un air suppliant. Elle se retenait de pleurer, je le savais mais ses yeux étaient remplis de larmes qui ne demandaient qu’à couler le long de ses joues rosies par la peur de me perdre. « Je vais revenir, d’accord ? Il faut que j’y aille. » Elle appuya sa tête contre mon torse, afin de se donner du courage, du courage pour me dire que malgré tout l’espoir qu’elle avait, malgré toute la confiance qu’elle avait en moi, elle savait que ce ne serait pas le cas. Elle, elle avait eu de la chance, elle avait vingt ans et elle n’avait jamais été élue pour les Jeux. Moi, si, cette année, j’étais le tribut du district trois. Emma releva finalement les yeux vers moi. Je remarquai qu’une larme s’était échappée. Celle-là, elle n’avait pas pu l’en empêcher. Je ne savais pas quoi dire. « Je t’aime tellement, on… on devait passer notre vie ensemble, on devait fonder notre famille, tu te souviens ? » Oui, je m’en souvenais. Seulement, on savait aussi que c’était ma dernière année pour être élu aux Jeux, et, au fond, je savais que je n’aurais pas la même chance qu’elle. Et, je ne l’avais pas eue. C’était sans doute pour ça que je n’arrivais pas à l’aimer autant qu’elle m’aimait, sans doute pour ça que je ne me sentais pas anéanti à l’idée de partir. Je l’aimais, je l’aimais tendrement, mais je m’étais préparé à être désigné, je m’y étais tellement préparé que j’avais anesthésié tout sentiment. A présent, soit je gagnais, soit je mourrais. Et, soyons honnête, malgré mes atouts physiques, la mort était surement ce qui m’attendait. Je me savais malin et ingénieux, mais il y en avait, des tributs d’autres districts, aussi malins et ingénieux que moi. Un seul pourrait survivre à ces Jeux. Un seul ! « Tu auras ta famille, je te le promets ! » Bien sûr qu’elle aurait sa famille, mais pas notre famille.
FLASH BACK


FLASH BACK

Le souvenir des larmes d’Emma, des larmes de ma mère qui me répétait « c’était la dernière année, la dernière… », de mon père qui, lui, ne pleurait pas mais ne disait rien, de Zooey qui, à quinze ans, espérait elle aussi pouvoir au moins arriver jusque ses dix-huit ans. Ils étaient les quatre personnes les plus importantes pour moi, et c’était sans doute la dernière fois que je les voyais. La cérémonie d’ouverture au Grand Cirque allait commencer. J’aurais été incapable de dire comment je me sentais si on me l’avait demandé. La petite Reena, l’autre tribut du district trois, était à mes côtés. Je m’étais promis de la protéger. Ça y est, cela commençait. Nous faisions notre entrée. C’était là qu’il fallait convaincre, du moins essayer. Je jetais un œil autour de moi, je voulais voir le visage des autres tributs. Et puis, j’étais tombée sur elle. Cheveux bruns, plutôt grande d’après moi, des yeux magnifiques, transperçant. C’était indéniable, elle était belle. Mais elle avait ce je-ne-sais-quoi d’attirant, de mystérieusement attirant. Le défilé était également une façon de présenter les tributs. Je sus alors qu’elle s’appelait Catelina Meery, et qu’elle était du district 6. Lorsque ce fut au tour de ma présentation, j’avais senti son regard sur moi. Je voulais résister mais, malgré moi, mes yeux la fixèrent, nos regards se croisèrent. Et c’était comme si nous parlions, rien qu’en nous regardant. C’était comme si quelque chose passait entre nous. Pendant un instant, je crus qu’il ne restait plus que nous dans le Grand Cirque. Et je finis par redescendre sur terre. Mais il fallait que je tente quelque chose. L’entraînement commencerait le lendemain. C’était sans doute l’occasion.
    Le lendemain.

L’entraînement allait commencer. Il durerait deux jours et demi. Dès le début de l’entraînement, je tentais de me rapprocher d’elle. Ce fut une chose difficile car la jeune femme ne cessait de me repousser. « Je m’appelle Finley. » lui avais-je dit de suite. Elle m’avait toisé, mais, bizarrement, je lisais dans son regard qu’au fond, elle voulait en savoir plus. Peut-être. « Catalina » Un si joli prénom. Il lui allait parfaitement bien. Au fil de l’entraînement, nous nous rapprochions, et c’était comme si une sorte de confiance s’installait au fur et à mesure entre nous. C’était étrange cette sensation de lui faire confiance alors que je la connaissais à peine, et surtout sachant que je n’accordais pas ma confiance si facilement. Je découvrais des sentiments nouveaux grâce à elle. Au final, c’était tout naturellement que nous nous étions alliés dès le début des Jeux. C’était une évidence. Nous devions être ensemble pour affronter les Jeux. Ce serait Reena, Catalina et moi. Seulement, je n’avais pas prévu que les ‘problèmes’ commenceraient dès la Corne d’Abondance. Reena n’eut pas le temps de nous rejoindre, elle se fit tuer par le tribut du district deux. Il ne restait plus que Catalina et moi. Je refusais que nous mourrions, je refusais de la laisser seule alors le seul moyen était de nous éloigner. Et c’était ce que nous avions fait. Nous nous étions enfouis dans la forêt. Les Jeux commençaient.
FLASH BACK



FLASH BACK

Troisième jour des Jeux. Le deuxième jour avait été intense. Catalina et moi nous étions séparés, et la retrouver à la fin de la journée avait un véritable soulagement. Le soir venu, nous avions trouvé un nouveau coin pour s’installer. Blottis l’un contre l’autre, nous avions chuchotés puis nous étions endormis. Le soleil s’était levé pour laisser place au troisième jour. J’étais blessé mais je me devais de continuer. Pour moi. Pour mes parents. Pour Cat… Je décidai d’aller chercher des baies afin de nous nourrir. Je réussis à convaincre Catalina de rester au même endroit, car cette dernière voulait m’accompagner. Arrivé à l’endroit où j’avais vu ces fameuses baies, j’en ramassais quelques-unes et en me retournant, je tomba nez-à-nez avec la tribut du district 9, Kathleen Harper. Je la savais douée, et je n’avais rien sur moi pour me défendre. Elle avait montré de nombreuses aptitudes à l’entraînement. Tout comme moi, même si mon point fort était surtout au niveau de la stratégie. Elle me posa une question dont elle connaissait déjà la réponse alors je ne fis même pas l’effort d’y répondre. Ce qui me surprit le plus fut son geste suivant, elle baissait son arme comme pour me montrer qu’elle ne voulait pas me faire de mal. Je trouve cela surprenait, sachant qu’on était ici pour survivre, pour tuer tous les autres, n’est-ce pas ? Elle enchaîna en disant qu’elle était désolée pour Reena. Pourquoi l’était-elle ? Je continuais de la dévisager d’un air de ne rien y comprendre à n’en pas douter. Après tout, elle avait contribué à la mort de Reena alors pourquoi diable serait-elle désolée ? Quoi qu’il en soit, trop absorbés par la situation qu’il se passait entre nous, nous n’avions pas entendu un tribut s’approcher. Je vis simplement Kathleen écarquiller les yeux de surprise et le tribut se jeter sur elle. Elle était blessée dans le dos. Le jeune homme récupéra son couteau planté dans le dos de la jeune femme et se dirigea vers moi. Derrière, Kath essayait de se relever tant bien que mal et tira à l’arbalète touchant sa cuisse droite. Le jeune homme se dirigea à nouveau vers Kathleen, afin de lui asséner un coup dans l’abdomen puis il l’a pris par le col. J’en profitai pour tirer un poignard de ma manche et l’envoya d’un geste habile vers lui. Malheureusement, il dut anticiper mon geste et évita le poignard qui lui continua sa course pour finalement finir planté dans la poitrine de la jeune femme. Non ! Je ne pouvais pas avoir fait ça, je ne pouvais pas l’avoir tué alors que ce que j’essayais de faire, c’était de sauver notre peau justement. Je n’en croyais pas mes yeux. Je la vis me fixer, les yeux encore plus remplis de surprise. Mon esprit revint à la réalité quand je sentis un poignard se planter dans mon bras. Il fallait que je continue de me battre. Il finit par fuir. Mon regard se porta vers Kathleen alors que je retirai le poignard dans mon bras. Sans même que je m’en rende compte, Catalina était près de moi, mais j’étais incapable de la regarder, incapable de voir à quel point elle était inquiète. Mon regard ne pouvait se détacher de la jeune femme agonisant au sol. Je l’avais tuée. Catalina finit par suivre mon regard. Elle se précipita vers la jeune femme, et posa sa tête sur ses genoux. J’entendis quelques paroles mais j’étais trop abasourdi pour y prêter attention. Je n’étais pas un meurtrier, mes parents ne m’avaient pas élevé ainsi. Pourtant, avec les Jeux, j’en étais devenu un. J’avais tué Kath par accident certes mais je l’avais tuée. Je savais que je verrais son visage chaque jour maintenant. Je ne voyais plus rien à ce moment-là, mis à part la culpabilité. Je ne vis même pas le regard que me lança Catalina. Ce regard qui signifiait qu’elle aurait voulu que je la soutienne, qui aurait voulu que je lui dise que tout irait bien. Mais non, tout n’irait pas bien, ce n’était pas possible. Nous allions tous mourir. Et si vous voulez mon avis, je le méritais bien après mon geste.
FLASH BACK



FLASH BACK

Nous en étions au sixième jour des Jeux. Et comme je l’avais prévu, le visage de Kathleen restait gravé dans ma tête. Mais, Cat’ et moi devions continuer. C’était impératif. Je m’inquiétais, cela faisait presque une journée qu’elle et moi étions séparés. Alors que j’avançais prudemment dans la forêt, poignard à la main, je m’arrêtais quelques secondes au pied d’un arbre, guettant le moindre bruit. Un bruit sourd se fit entendre derrière moi, et à peine m’étais-je retourné que la tribut du onze me sautais dessus me plaquant à terre et m’enfonçait un poignard très près du cœur. Je ne pus empêcher d’étouffer un cri. Il fallut quelques secondes avant que je ressente une vive douleur. C’était la fin, à n’en plus douter. « Catalina. » Je me rendis à peine compte que j’avais prononcé son nom. Tout devenait flou. « Tu ne me connais pas, mais moi, je te connais. Et je connais également beaucoup ta stupide petite amie. Elle m'a laissé un souvenir, d'ailleurs. »J’avais l’impression que la jeune femme était très loin. Je n’arrivais plus à réfléchir, j’avais du mal à assimiler ses paroles. Tout ce que j’entendais, c’était de la haine, de la colère, de la rage. Je n’avais aucune chance de m’en sortir, j’en étais bien conscient. « Tu te souviens de Kathleen ? Celle que tu as tuée ? Tu lui passeras le bonjour de ma part. » Kathleen, lorsque j’entendis son prénom, son visage avant de mourir, son visage surpris quand elle reçut mon poignard en plein cœur me revint instantanément en mémoire alors que l’image du visage de Catalina s’était estompée. Non, je ne voulais pas penser à ça. Je voulais mourir en me souvenant de celle que j’aimais. J’étais dans l’incapacité de répondre tellement ma tête me tournait, je sentis à nouveau le poignard se planter dans mon corps avec rage. Alexiane ne touchait pas mon cœur. J’avais presque envie de lui crier de me tuer immédiatement mais les mots restaient bloqués dans ma gorge. « Mais avant cela, joli cœur, ton visage est bien trop charmant. Tu n'as pas beaucoup subi au sein de cette arène. Je vais améliorer cela. » Je n’avais plus aucune force, plus aucune envie de résister à présent. Grand bien lui fasse, j’étais prêt à subir ce qu’elle voulait. Je sentis le premier coup de poing s’abattre sur mon visage. Puis un second, puis un troisième, puis plus rien, je ne sentais plus rien. Pourtant, je savais qu’elle continuait de frapper. Mais, je ne ressentais plus rien, je ne ressentais que la douleur, la même douleur constante et lancinante. Puis ce fut fini. Puis soudain, je l’entendis. Catalina. Ma Catalina. « JE VAIS TE TUER !! JE TE RETROUVAI DISTRICT ONZE ET JE TE FERAI LA PEAU !!! » Tant bien que mal, je réussis à ouvrir les yeux. « Cat..a..li.. » Je ne pus finir de l’appeler tellement la douleur me lançais. La fin de son prénom s’était finalement perdue dans un cri de douleur, d’agonie. Elle s’était précipitée vers moi, et inconsciemment, j’attrapais son bras, enfonçant mes ongles. Je ne voulais pas la quitter. Pourtant, c’était inévitable. J’entendais ses sanglots. J’avais envie de lui dire de ne pas pleurer, mais l’appeler avait été sans doute les dernières paroles que je serais capable de dire. Tout ce qu’elle me disait, je l’entendais mais je ne l’assimilais pas, comme si ses paroles ne m’étaient pas destinées. Alors qu’elles l’étaient. Oh oui, elles l’étaient. Catalina était désespérée, je le savais. Et c’était encore plus évident quand celle-ci tenta d’empêcher le sang de couleur encore en appuyant sur mes plaies à la poitrine. Je l’entendais me demander de tenir bon. J’aurais voulu. Dieu seul savait à quel point j’aurais voulu tenir bon. Mais, alors que mes yeux la fixaient toujours, je sentis ma vue se brouiller de plus en plus, mes yeux voulaient se fermer. Je sentis ses mains autour de mon visage. Cela me faisait mal mais son contact valait cette douleur. Un dernier contact avec elle. « Je… » J’avais rassemblé toute la force qu’il me restait pour dire une dernière chose à la jeune femme. Parce qu’il fallait que je lui dise, il fallait qu’elle sache. « Je t’aime Cat’… » Je sentis quelque chose couler le long de ma tempe et je sus que je pleurais. Je pleurais de la quitter, je pleurais de douleur, je pleurais qu’elle soit en train de me voir agoniser, de me voir mourir. Cette fois, la fin arrivait, je le sentais. Je n’entendis que le « moi aussi » de Catalina avant de fermer les yeux et de me laisser aller. Je ne sentais plus rien. Ni la douleur, ni la peine, ni les mains de Catalina. Mon cœur arrêta simplement de battre. Je l’avais dit, ma mort m’attendait dans ces Jeux.
FLASH BACK



Ma mort, on me l’avait racontée. Enfin, quand je m’étais réveillé, au district treize, on m’avait dit que j’étais mort mais qu’ils m’avaient ramené ici. Je ne comprenais rien. « Vous ne pouvez pas sortir de cet appartement, Finley, vous êtes trop dangereux pour vous-même. » Plus d’un an, cet homme avait mis plus d’un an avant de me dire que je pouvais sortir librement de mon appartement. Je ne comprenais toujours pas grand-chose. Ma vie passée était un grand trou noir que je n’avais toujours pas comblé. J’avais le droit de sortir de mon appartement, de parler à des gens. Et si des gens me reconnaissaient, mais pas moi ? Si seulement, je pouvais me souvenir de tout ça. Si seulement je pouvais me souvenir d’elle, de son visage, de notre amour…



reality is here.

BLABLA :lainergie: :tiplouf: :carapuce: :togepi: :salamèche: et le meilleur pour la fin :pikapika: De toute façon, parlez moi de Pokémon et je trouverais ça koul What a Face

FEATURING Keegan Allen © COPYRIGHT fuckyeahkeegan.tumblr.com


Revenir en haut Aller en bas
https://tartecitron.forumgratuit.org
 

MOCKINGJAY Ҩ Finley Judas Levy-Eynsford

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» MOCKINGJAY Ҩ Caithness Titania Donalbain

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BAZAR PURPLE ™ :: PokéBazar :: Ecrits & Cie. :: Boites à Présentations :: Archives-